Bordj Bou-Arréridj : Un jeune homme s'automutile Les éléments de la Sûreté de wilaya de Bord Bou-Arréridj ont réussi, avant-hier en fin de journée du Ramadhan, à calmer un jeune homme qui a piqué une crise de nerfs et s'est automutilé en plein rue. Selon nos informations, le jeune homme, la trentaine, s'est rendu aux urgences de l'hôpital Bouzidi-Lakhdar pour des douleurs aux reins. Une fois aux urgences et après avoir été ausculté par le médecin, on lui délivre une ordonnance et on le laisse rentrer. Le jeune homme, chômeur de son état et père de deux enfants, sort dans la rue, bloque la circulation et commence à s'automutiler. Il dira aux policiers qu'il n'a pas de quoi se payer du voltarène pour calmer ses douleurs. Chabane BOUARISSA Sétif : Un mois sans eau à El Hasbia Une dizaine de foyers dans la petite bourgade d'El Hasbia, dans la commune de Béni Fouda, à une vingtaine de km du chef-lieu de la wilaya de Sétif est sans eau potable depuis un mois. En effet, après la fermeture de la RN77 par une société étrangère chargée de la canalisation d'un transfert, la conduite approvisionnant cette agglomération a été endommagée, et ce malgré leur vaine réparation. Ces derniers réclamant aux responsables de la mairie d'approvisionner ces habitations par un ancien château d'eau non-exploité qui se trouve sur les hauteurs, cette demande n'a été pas dans un premier temps de la part des habitants d'El Hasbia, une deuxième agglomération, sous prétexte que ce dernier approvisionnait l'école et la mosquée, maintenant la donne est changée, car ces deux entités se sont approvisionnés par le nouveau château d'eau. La souffrance de ces derniers ne cesse de s'accentuer notamment dans ces périodes caniculaires et l'approche du Ramadhan, ils achètent des citernes pour étancher leur soif, d'autres utilisent des méthodes traditionnels pour avoir ce liquide précieux, sachant que la citerne coûte entre 800 et 1000 DA. Rappelons que l'approvisionnement de cette petite agglomération a connu plusieurs perturbations. Amar LOUCIF Ramadhan à Oum El-Bouaghi : Les tables de brochettes dans les quartiers Le Ramadhan dans la wilaya d'Oum El- Bouaghi, c'est d'abord les petites files le matin chez les bouchers malgré la cherté de la viande. L'après-midi, ce sont les balades dans les marchés, une habitude héritée de Roud Essaimine à Aïn Beïda. On n'hésite cependant pas à faire de longs déplacements pour passer le temps comme on dit mais aussi pour acheter la “zlabia" de tel ou tel lieu ou puiser l'eau dans telle source. Comme on le sait, la galette est présente dans tous les foyers et par la chaleur qui court, on ne peut se passer de boissons fraîches, de pastèque et de melon. Le mouvement commence après la prière des tarawih. Dans les cafés bondés, crèmeries, les jeux (dominos, cartes) font fureur et les jeunes ne se privent pas de déguster les brochettes des tables installées sur les trottoirs et dans différents quartiers, un phénomène qu'on ne connaissait pas il y a quelques années. Les visites familiales ont diminué et les jeunes, qui préfèrent dormir durant la journée, veillent jusqu'au petit matin. Côté animation, culturelle s'entend, le programme élaboré par la maison de la culture Nouar- Boubakeur, prévu à partir de dimanche, s'étalera jusqu'au 29e jour de ce mois sacré et propose des soirées artistiques qu'animeront toutes les troupes locales en plus d'autres venues de différentes régions du pays(chaâbi, malouf, issaoua,), des pièces théâtrales avec la participation du TR de Constantine, du TR d'Annaba, de ceux de Batna, Sétif et Tizi Ouzou, de troupes professionnelles des coopératives d'art dramatique ,des troupes d'inched et enfin la présentation de conférences en collaboration avec la direction des affaires religieuses. B.NACER Oum El-Bouaghi : Deux voitures prennent feu Une R25 a pris feu samedi matin dans une station de distribution de carburant appartenant à un privé située route de Sedrata à Aïn Beïda. Le même jour, selon la protection civile, une autre voiture de marque Hyundai a également pris feu vers 12h30 dans le marché communal de Bir Chouhada(ouest du chef-lieu de wilaya) et elle a été complètement détruite. La Gendarmerie nationale a ouvert une enquête. B. NACER