Comme pour l'eau rationnée qui s'explique par les aléas de la nature, Internet, qui est, quant à lui, l'œuvre de l'homme, est à Sétif – ou plus précisément pour certains secteurs – également “rationné". Cela dure depuis plusieurs mois. Après quelques heures par jour, débités de façon intermittente par tranches d'une heure ou d'une demi-heure, nous voilà être en progrès pour arriver à une demi-journée puis, rarement, en continu à partir de... minuit. Malgré les innombrables réclamations des citoyens, sans résultat, il paraît clair qu'il y a bien un problème structurel chez cet opérateur qui détient, malheureusement, le monopole. Le même problème touche aussi le téléphone. Pour ceux dont Internet est l'outil principal de travail, comme les journalistes et les chercheurs, il y a vraiment un fâcheux et pénible obstacle ! Ils doivent trouver un cyber “connecté" pour faire leur travail en payant encore 50 DA l'heure. Le plus ingrat est que, contrairement au téléphone, les citoyens payent cash et à l'avance leur abonnement ! Aucun jour, ils ne se sont vu rembourser les heures de coupure qui se comptent par centaines de milliers.