Emouvantes funérailles, jeudi dernier au cimetière de Sidi R'zine à Baraki. Le cercueil contenant les ossements de la jeune Bellal Samira et recouvert de l'emblème national est arrivé à bord d'une ambulance des œuvres sociales de l'éducation nationale. Aucun officiel n'a assisté à la cérémonie qui s'est déroulée dans l'intimité. Le père et les deux frères de la défunte reçoivent les condoléances des voisins, parents et amis. Le père Tahar se dit soulagé, car il sait à présent où est enterrée sa fille. “Nous savons qu'elle est morte et qu'elle a une tombe”, dit le père. Kidnappée en 1996, à sa sortie du collège, Samira Bellal n'a plus donné signe de vie. Un corps, ou plutôt des ossements retrouvés le 13 août 2002 dans un puits à Gaïd Gacem dans la localité de Sidi Moussa, ont mis les policiers sur la piste. Le cartable de la malheureuse a été retrouvé. Il contenait des objets portant son nom. Le père a été informé le 16 août. Le corps n'a été remis à la famille que mercredi dernier. S. H.