Blida : 11600 nouveaux étudiants inscrits à l'université de Soumâa L'opération des inscriptions des nouveaux bacheliers à l'université de Sâad-Dahleb de Soumâa a été clôturée avec 11 600 inscrits dans les différentes filières. Mais certains bacheliers, surtout les scientifiques qui ont porté leur choix sur la filière médecine, ont exprimé leur colère et déception après ne pas avoir été retenus. Malgré plus de 15/20 de moyenne générale, ils ont vu leurs rêve et ambition s'évaporer. Plusieurs d'entre eux se sont vu orienter vers le cinquième ou sixième choix. “À quoi ça sert d'obtenir une moyenne générale de plus de 15 pour être orienté vers une filière qui demande 13 de moyenne ?", s'est interrogée avec déception une bachelière. Cette dernière, qui a obtenu une moyenne générale de 15,6, a été surprise de se voir orienter vers l'université de Tlemcen, pour étudier les sciences commerciales. Pour Mme Si Lakhdar Bahia, vice-recteur chargée de la pédagogie, “plusieurs nouveaux bacheliers qui avaient obtenu une moyenne générale de 15 et plus étaient sûrs de s'inscrire en médecine. Mais hélas, ils n'avaient pas la moyenne qu'il faut pour accéder à la filière de leur choix. C'est pour cette raison que nous avons appelé les nouveaux bacheliers à visiter les portes ouvertes. Cette année a été marquée par un nombre important de mention excellent". Elle explique par la suite que seulement 395 places pédagogiques ont été réservées à la filière médecine, en plus des deux autres filières, pharmacie (148 places) et chirurgie dentaire (146 places). K. FAWZI Laghouat : Un foyer microbien à la cité Bouameur La placette de la cité Bouameur, à Maâmourah, derrière l'école primaire Ahmed-Taouti, située au chef-lieu de la commune de Laghouat, est devenue ces dernières années un vrai dépotoir à ciel ouvert, constituant un réel foyer microbien. Il suffit de s'engager dans la ruelle donnant sur cette placette pour se rendre compte de l'ampleur des dégâts infligés à l'environnement et des risques sanitaires qu'encourent les riverains en général et les écoliers en particulier. Cette placette, qui devrait être goudronnée, se voit quotidiennement agressée par les commerçants grossistes et les citoyens du quartier qui viennent déposer leurs ordures ménagères, détritus et autres gravats, transformant le site en véritable décharge sauvage, où prolifèrent chats, rats et chiens errants tout au long de l'année. Cependant, en dépit de l'odeur nauséabonde et intenable qui envahit le quartier en cette période de canicule, les responsables des institutions publiques avoisinantes ne semblent pas s'inquiéter outre mesure. Pis encore, nos tentatives de nous rapprocher des animateurs du comité de quartier se sont avérées vaines. Sur les lieux, dépassé par l'ampleur des dégâts toxiques, un groupe de riverains du quartier nous indique que “ledit comité censé veiller sur notre bien-être continue à briller par son absence inexpliquée". Cette situation catastrophique renseigne sur un dysfonctionnement chronique du ramassage des ordures ménagères au niveau de la ville de Laghouat. Situation qui n'est pas sans conséquences, engendrées par cet état de salubrité publique, encouragées par le laxisme des responsables locaux, “beaucoup plus préoccupés à se tirer dans les pattes que de se soucier de la propreté de la ville", nous indique un riverain soucieux de la santé publique. BOUHAMAM AREZKI Contrebande : 3200 litres de carburant récupérés à Tamanrasset À l'heure où les différentes stations d'essence de la ville de Tamanrasset enregistrent de longues files de voitures en raison du manque d'approvisionnement, les services de police judiciaire de la wilaya de Tamanrasset ont récupéré récemment 3200 l de carburant destiné à la contrebande, indique le chargé de la communication auprès de la Sûreté de wilaya. Ces quantités, emmagasinées dans des fûts d'une capacité de 200 l chacun, ont été entreposées dans un vieux bouge situé au lieudit Azarzi, à 10 km au sud de la ville. RABAH KARECHE