Les déclarations de Djamila Benhabib, candidate du Parti québécois (PQ) à Trois-Rivières, sur l'opportunité du crucifix à l'Assemblée nationale du Québec, ont soulevé une sourde polémique au Québec. Le maire de Saguenay s'est attaqué à elle avec des propos virulents. “Ce qui choque, c'est de voir que nous, les mous, les Canadiens français, on va se faire dicter comment se comporter, comment respecter notre culture par une personne qui arrive d'Algérie, et on n'est même pas capable de prononcer son nom", a déclaré Jean Tremblay. Il répliquait à Benhabib qui s'est prononcée contre le crucifix à l'Assemblée nationale, alors que son parti y est pour. Tremblay y ajoute même une couche, en soulignant que ces propos ne sont pas du tout racistes : “Je n'aime pas que ces gens-là viennent ici et nous établissent leurs règles. Elle est de quelle religion, elle ? On ne le sait pas." La chef du PQ, Mme Pauline Marois, a exigé des excuses du maire, mais celui-ci n'a pas bronché.