La revue “Asaru Cinéma" -dont le premier numéro est sorti en mars 2010- revient ce mois-ci pour une neuvième édition. Consacré au cinéma, ce magazine culturel tend à rendre compte de l'actualité cinématographique algérienne. Elle est éditée par le commissariat du Festival national annuel du film amazigh. Dans ce nouveau numéro, sorti en août 2012, différents sujets culturels sont traités, avec des informations qui rendent compte de l'actualité algérienne. Les grandes lignes de ce numéro qui comporte des contributions, des chroniques, des entretiens, des portraits, une rubrique découverte, sont déclinées et explicitées dans un éditorial. Pour ce nouveau numéro, un dossier retraçant la relation entre l'histoire et le cinéma en Algérie est proposé. Les rédacteurs évoquent en revue les massacres du 17-Octobre 1961, pour ensuite aborder la relation entre le cinéma et la littérature dans l'Algérie postcoloniale. “De l'écrit à l'écran : les voies de l'analyse" et “Pourquoi fais-tu la guerre si tu aimes la poésie ?", sont deux autres articles proposés par la rédaction. “An 50 du renouveau du secteur de la culture" est le titre de l'éditorial de cette édition, écrit par Si El Hachemi Assad, commissaire du Festival national du film amazigh et directeur du département de la promotion culturelle au niveau du Haut commissariat à l'amazighité (HCA), dans lequel il retrace la vie culturelle et sociale algérienne en ce cinquantième anniversaire de l'indépendance. Il évoquera également les sacrifices et ce que représente ce cinquantenaire à la culture algérienne. Il le définit comme étant “l'évocation de la fin de l'esprit colonial, banni à jamais, partout dans le monde, en le jetant définitivement dans les poubelles de l'histoire." Il lance un appel aussi aux Algériens pour sauver le cinéma algérien : “Pour y parvenir, tous les enfants de ce pays doivent se donner la main et former ainsi la chaîne de l'espoir qui cimentera la création sur le socle même de la libre initiative". Ce magazine ne traite pas que du cinéma algérien, et pour preuve par exemple, on y retrouve un portrait du maestro Amine Kouider, titré “Kouider, l'iconoclaste à la baguette magique". Une longue présentation de ce musicien algérien a été étalée dans un portrait passant par ses différentes expériences. I A