Chaque jour, des milliers de résidants des cités Oued Maïz, Bourouaiah, Mekhancha, DNC, Bab Constantine, Champ-de-Manœuvres partie supérieure et autres sont confrontés à l'absence de transport public, se répercutant négativement sur leur qualité de vie et grevant lourdement leurs ressources financières. Au début des années 2000, les autorités locales avaient mis en place un plan de transport, à la grande satisfaction des Guelmis qui avaient l'opportunité de se déplacer vers n'importe quelle direction, puisque tous les secteurs étaient desservis. En effet, le chef-lieu de wilaya dispose d'un transport urbain englobant plus de 120 minibus qui couvrent huit lignes, notamment les quartiers périphériques. Les travailleurs, étudiants, lycéens, ménagères et autres se rendent aisément à leur lieu de travail, leur université, leur établissement scolaire et vaquent à leurs occupations quotidiennes. Les transporteurs publics ont renouvelé leur parc roulant, et ce sont des minicars flambant neufs qui circulent à présent. Au fil des ans, la ville de Guelma est devenue une métropole de plus de 160 000 habitants, car elle a enregistré une extension, comme l'attestent la réalisation de nouveaux lotissements abritant plus de 2 000 logements individuels, de nouvelles cités où sont édifiés des milliers de logements collectifs, tous programmes confondus, des équipements publics, facultés, cités universitaires, établissements scolaires des trois paliers, bureaux de poste, centres de santé, sûretés urbaines, etc. Ces sites ne sont pas couverts par le transport urbain, au grand dam des familles qui recourent aux services des taxis dont les tarifs onéreux grèvent leur budget. Chaque jour, des milliers de résidants des cités Oued Maïz, Bourouaiah, Mekhancha, DNC, Bab Constantine, Champ-de-Manœuvres partie supérieure et autres sont confrontés à l'absence de transport public, et cela se répercute négativement sur leur qualité de vie et leurs ressources financières. Ce problème récurrent avait été maintes fois soulevé par les citoyens, les représentants de la société civile et du mouvement associatif lors des rencontres périodiques organisées par les autorités locales. Les diverses sessions de l'APW avaient abordé ces carences qui pénalisent la population, et chaque fois la direction des transports est instruite par le wali aux fins de réactualiser ce plan de transport désormais obsolète. Cependant, la situation n'a pas changé d'un iota pour des raisons inconnues. Selon des professionnels du secteur, ce dossier est une priorité, et il appartient à la commission pluridisciplinaire de revoir concrètement les circuits, les lignes, pour desservir efficacement tous les secteurs de la ville et d'apporter des correctifs aux nombreux points noirs décriés par les usagers. L'implication du wali permettra la prise en charge réelle des attentes citoyennes. H.B