L'état jugé catastrophique de l'établissement n'a pas laissé indifférents les parents d'élèves, qui ont vite raccompagné leur progéniture pour quitter l'établissement, dimanche, jour de la rentrée des classes. La rentrée scolaire 2012-2013 n'a pas été du goût des parents de quelque 170 enfants de l'école primaire M'barek-El-Mili, située à un jet de pierre du siège de la mairie de Hassi R'mel, à quelque 120 km au sud de Laghouat. L'état jugé catastrophique de l'établissement n'a pas laissé indifférents les parents d'élèves, qui ont vite raccompagné leur progéniture pour quitter l'établissement, dimanche, jour de la rentrée des classes. Sur les lieux, la déception se lisait sur les visages des parents d'élèves et des enseignants, en raison de l'état de délabrement très avancé de l'école. Dans les salles de classe, les poubelles sont encore remplies, le sable s'est accumulé sur les tables et le sol. Sur les lieux, les présents se sont demandés quelles sont les causes ayant fait que parmi les établissements scolaires de cette localité, seule l'école M'barek-El-Mili n'a pas encore bénéficié de travaux de confortement. Les sanitaires sont dépourvus de portes, avant de qualifier l'entrée de l'école de “porte de prison". à l'intérieur, une bonne partie de la cour est gagnée par les eaux usées, foyers de maladies à transmission hydrique et de la leishmaniose par excellence. Approchées par Liberté, les enseignantes nous ont confié que “l'état de dégradation avancée des classes et l'absence de commodités ne donnent plus l'envie d'enseigner ni d'étudier." Dans les salles de classe, de vieux climatiseurs en panne depuis des années et “éventrés" sont maintenus sur les murs, constituant ainsi, de même pour les prises électriques et autres interrupteurs dont les fils sont apparents, une source de risque d'électrocution pour les enfants. Plusieurs vitres cassées depuis longtemps ne sont pas encore réparées. Lors de la rencontre de prise de contact avec l'encadrement pédagogique organisée par le directeur de l'école, G. Sarout, nouvellement installé, les présents sont restés debout. Renseignement pris, “les bureaux de l'administration étaient fermés, et le directeur sortant n'a pas laissé les clefs", nous indique-t-on. à cela s'ajoute l'occupation par le directeur sortant de deux classes, en plus du logement d'astreinte indûment occupé par ce même directeur mis en retraite depuis 4 années. Enfin, de l'avis des présents, aucun effort n'a été consenti pour pallier les problèmes inhérents à l'absence de climatisation dans les salles de classe, à l'adaptation de l'école aux normes pédagogiques et de sécurité, etc. B A