SKIKDA : Arrestation d'un ressortissant nigérien Les éléments de la Gendarmerie nationale ont arrêté, le week-end passé à Bekkouche Lakhdar, dans la wilaya de Skikda, un ressortissant nigérien qui réside à Oubira, en Libye, et présenté devant le juge d'instruction près le tribunal de Azzaba pour entrée et séjour illégal. Selon des sources de la gendarmerie, ce clandestin est entré sur le sol algérien à partir de la frontière malienne. Il a été mis en détention provisoire en attendant son jugement. B. A. Briqueterie de Mila : Les travailleurs empêchés de rejoindre leurs postes Les 52 employés permanents et contractuels, exerçant à la briqueterie de Mila, ont été empêchés, avant-hier, par le propriétaire d'accéder à leurs postes de travail. Cette mesure a été décrétée par le propriétaire privé contre les travailleurs de l'unité, sur fond du mouvement de protestation que ceux-ci observent depuis deux semaines à l'intérieur de l'enceinte industrielle, en vue d'attirer l'attention sur leur situation qui a viré au calvaire depuis que cette unité des produits rouges a été privatisée en 2006. Selon l'un des travailleurs, les droits de l'ensemble des ouvriers sont foulés aux pieds. “Nous n'avons pas perçu notre prime de rendement depuis pratiquement six ans. Et nous n'avons plus le droit à la mutuelle ni aux œuvres sociales, puisque le propriétaire a cessé, depuis des années, d'y participer", nous dira H.A. Aussi, notre interlocuteur demande, au nom de l'ensemble du collectif, une intervention de la tutelle afin que soit mis un terme à cette situation d'injustice qui n'a que trop duré. Il rappelle, par ailleurs, que les travailleurs ont saisi, par pétition, le wali et l'inspection du travail, en affirmant que le wali, lors de la réunion qu'il a tenue lundi 17 septembre avec l'ensemble des partenaires, le propriétaire y compris, a sommé celui-ci d'accéder illico presto aux revendications des travailleurs qualifiés de légitimes. Notre source révèle, d'autre part, qu'une plainte a été déposée contre le propriétaire des lieux pour évasion fiscale et mauvaise gestion. “Nous avons des preuves matérielles attestant qu'il y a eu bel et bien évasion fiscale et mauvaise gestion", assure notre interlocuteur. Kamel Bouabdellah Le CW52 coupé Le chemin de wilaya n°52, reliant la commune de Sidi Merouane à Mila et à Grarem, est coupé à la circulation automobile pour le deuxième jour consécutif, à hauteur de la localité de Ferdoua, à mi-chemin entre Sidi Merouane et Grarem Gouga. Des dizaines de citoyens de l'agglomération de Ferdoua, relevant administrativement de la commune de Sidi Merouane, au nord de Mila, sont descendus, mardi après-midi, sur la route et ont récidivé ce mercredi matin. Les protestataires, exclusivement des jeunes, ont dressé des barricades de pierres et mis le feu à des pneus qu'ils ont placés au travers de la chaussée, causant de sérieuses perturbations au trafic automobile sur cet axe routier particulièrement névralgique. Aussi, des dizaines de lycéens scolarisés dans les établissements du chef-lieu communal sont restés en rade, sans parler des désagréments causés aux usagers qui ont dû faire, à leurs dépens, de longs détours par les localités de Boufouh ou de Zeghaïa avant de rejoindre leur destination finale. La majoration du prix du ticket du transport public, qui est passé de 10 à 20 dinars, entre Ferdoua et Mila, reste la seule cause de cette montée au créneau, selon les jeunes interrogés par nos soins. Ces derniers affirment que cette augmentation, décrétée unilatéralement par les transporteurs privés, est illégale et les appellent à revoir leur copie, en menaçant de reconduire leur mouvement autant de fois que nécessaire pour une pleine satisfaction de leur revendication. KAMEL B. Opération de nettoyage de la ville : Les citoyens ne suivent pas à Batna ! Beaucoup de moyens humains et matériels ont été déployés ces derniers jours par différents organismes de la wilaya de Batna, à savoir Algérie verte et l'Office national d'assainissement, pour essayer de redonner à la capitale des Aurès un tant soit peu de salubrité, et ce, dans différentes cités et quartiers de la ville. Le résultat aurait pu être meilleur si les citoyens en général et les habitants en particulier avaient mis la main à la pâte en s'impliquant beaucoup plus dans cette opération, d'autant qu'il s'agit de l'hygiène de leur lieu d'habitation en premier lieu et de leur ville en second. Selon les rares citoyens qui ont essayé d'être utiles et disponibles, une grande passivité régnait, à croire que la population n'est pas concernée. Une autre occasion ratée pour sortir de la léthargie dans laquelle semblent se complaire les habitants de Batna laquelle, pour certains, ne mérite plus le titre de capitale des Aurès. RACHID H.