La brigade criminelle de la police judiciaire vient de réussir à libérer N. Racim, âgé de 37 ans, kidnappé par une bande de malfaiteurs composée de six éléments, en date du 13 du mois en cours, dans la commune d'Ahmed-Rachedi, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Mila. Selon un communiqué de la police, c'est suite à une plainte pour enlèvement et séquestration déposée par le frère de la victime en date du 16 septembre au commissariat central de Mila, qu'une enquête a été ouverte par la brigade criminelle de la police judiciaire. Les investigations aboutiront à l'arrestation, dans la ville de Mila, d'un automobiliste, âgé d'une trentaine d'années, impliqué dans le rapt de N. Racim. Les enquêteurs ont, par la suite, réussi à identifier et situer le lieu de séquestration de la victime, à savoir la maison d'un repris de justice à Ferdjioua. Suite à quoi, les éléments de la police judiciaire ont effectué, dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, une descente nocturne sur les lieux, laquelle s'est soldée par la libération de la victime et l'arrestation de l'un des frères du propriétaire des lieux, le repris de justice en l'occurrence considéré comme l'instigateur principal du rapt de Racim. Lors de la perquisition du domicile, précise-t-on, les enquêteurs ont retrouvé 1 110 canettes de bière, une somme de 90 millions de centimes et un arsenal d'armes blanches prohibées. Au total, six personnes sont impliquées, dont trois placées sous mandat de dépôt, jeudi, alors que leurs trois complices, âgés de 29, 35 et 41 ans, sont toujours en fuite, souligne-t-on. Selon les conclusions de l'enquête, ce rapt constitue un règlement de comptes entre bandes de malfaiteurs. “La victime, N. Racim, trafiquant d'encre utilisée dans la falsification des billets de banque, a vendu à ses désormais ravisseurs, pour 380 millions de centimes, un flacon de fausse encre, ce qui les a poussés à l'enlever pour exiger une rançon et, par ricochet, récupérer l'argent qu'ils lui ont versé contre le flacon d'encre trafiqué", lit-on dans le communiqué de la police. K B