AIN TEMOUCHENT : Un collégien se pend à Rouaïba La paisible localité de Rouaïba, rattachée à la commune mère et chef-lieu de daïra El-Amria, dans la wilaya de Aïn Témouchent, a été secouée ce lundi par un drame qui a mis la population en émoi. B. S., 16 ans, a été retrouvé pendu à une corde dans le hangar de ses parents. Constant l'absence prolongée de son fils, collégien en 3e A. M. qui devait revenir du CEM où il est scolarisé, le père, 59 ans, s'est mis à sa recherche avec le reste des membres de sa famille ainsi que les voisins. Peine perdue. L'adolescent s'était déjà dirigé vers le hangar attenant au domicile de ses parents pour mettre fin à ses jours en se pendant à une corde attachée à une poutre. Ce n'est que plus tard que le corps de l'adolescent fut découvert. Selon certaines indiscrétions, la victime aurait refusé de rejoindre sa classe et ne voulait plus continuer ses études. Le corps a été transporté à la morgue de l'hôpital Ahmed-Medaghri de Aïn-Témouchent pour une autopsie. Les éléments de la brigade de gendarmerie d'El-Amria ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de ce suicide. M. LARADJ Son fournisseur est un gérant d'une pharmacie : Un dealer écroué à AIn-El-Arba Les éléments de la sûreté de daïra de AIn-El-Arba ont arrêté un dangereux malfaiteur spécialisé dans le trafic de psychotropes dans le milieu juvénile. Son arrestation est survenue suite à une patrouille de police effectuée dans l'un des quartiers populeux de la ville. Au niveau de la rue Commandant Farradj, l'attention des policiers fut attirée par le comportement suspect de l'individu, un repris de justice connu des services de sécurité. Après avoir été soumis à une fouille corporelle, 10 psychotropes furent découverts en possession de B. B. A., 33 ans. Les premières investigations ont permis aux enquêteurs d'identifier son principal fournisseur qui n'est autre que le gérant d'une officine pharmaceutique du coin. Complaisant à outrance, ce dernier n'exigeait aucune pièce justificative, ni carte médicale pour les malades chroniques encore moins une attestation médicale délivrée par un médecin spécialiste pour l'approvisionner. Présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Hammam-Bou-Hadjar, B.B.A a été placé sous mandat de dépôt tandis que le gérant de la pharmacie a bénéficié d'une citation directe. M. L Victime d'une erreur administrative : Une élève d'El-Bayadh interdite au lycée de Kouba C'est une requête, en désespoir de cause, qui a été transmise à notre rédaction par un père de famille qui tente ainsi de faire rétablir sa fille, Meriem T., dans ses droits. Originaire d'El- Bayadh, ce parent d'élève n'a pas hésité, accompagné de sa fille, à faire le déplacement jusqu'à Alger pour demander audience au nouveau ministre de l'Education nationale et déposer ainsi un recours. En effet, la jeune Meriem, au parcours scolaire exemplaire faisant d'elle un modèle d'excellence, se voit privée de son vœu d'accéder au lycée de mathématiques de Kouba, en raison d'une erreur administrative sur le formulaire de candidature. Alors que sa moyenne à l'examen du BEM est de 19,62 avec en prime un 20 sur 20 en mathématiques, elle est déclassée à cause d'une mauvaise transcription de sa moyenne générale sur la liste des élèves souhaitant intégrer ce lycée. Depuis, ce père de famille se voit débouter de toute possibilité de corriger l'erreur et de faire rétablir sa fille dans ses droits : “Vous savez, elle en est devenue malade et désespérée et ne cesse de pleurer !", témoigne-t-il. “Je ne comprends pas comment cette erreur n'est pas corrigée, d'autant plus qu'au lycée ils ont admis des élèves avec des moyennes inférieurs à celle de ma fille", ajoute ce dernier. Face au labyrinthe et à l'entêtement administratif, il s'est tourné vers la presse, espérant en dernier ressort que, pour sa fille et son avenir, la “bureaucratie" n'aura pas raison au final de “l'excellence". D. LOUKIL