Résumé : On reçoit Sofiane, l'ami de Kenza. Ouarda le prend tout de suite en sympathie et le compare à son fils, le petit Rabah, kidnappé il y a longtemps... Ouarda insiste. -Demande-lui comment il s'est fait cette cicatrice au front ! Sofiane est surpris par la question. -Pourquoi ta mère pose-t-elle cette question ? Kenza hésite, puis elle lui raconte l'histoire de Rabah. -Je suis désolé pour ta mère, dit-il. -Cette cicatrice lui rappelle son fils, c'est pourquoi elle pose cette question. -Dis-lui que je suis tombé quand j'étais petit... Kenza le dit à sa mère. Ouarda soupire. -C'est le cas aussi de mon petit Rabah... Le petit avait aussi un autre signe particulier : une envie sur l'épaule droite ! Kenza sourit. -Je ne pense pas que Sofiane ait cette marque ! -Demande-lui, on ne sait jamais ! Kenza le lui demande. -C'est bizarre, dit-il, j'ai cette tache ! -Quoi ! Tu l'as vraiment. Il se dénude et montre son épaule. Kenza est confondue. -Mais tu ne peux pas être Rabah... Tu as tes parents ! -Oui, j'ai mes parents... Il réfléchit. -Tu sais, quand je suis rentré chez toi, j'ai eu l'impression d'être déjà venu dans cette maison... Tes parents, surtout ta mère... Il m'a semblé qu'elle m'était familière ! Il secoue la tête. -Non, non... Moi, j'ai mes parents ! -Tu es sûr que ce sont tes parents ? -Oui... -Parce que moi, je suis une enfant adoptée ! Il la regarde, surpris. -Ah bon ? -Oui, mes parents m'ont adoptée après le rapt de leur fils. Ils m'aiment à la folie, mais ils n'ont pas oublié leur fils. D'ailleurs, on garde toujours son portrait... -Tu peux m'apporter ce portrait ? Kenza le lui rapporte. -C'est bizarre, dit le jeune homme, j'ai une photo quand j'avais l'âge de ce garçon, je lui ressemble... La jeune fille se met à trembler. -Et si... Il secoue la tête. -Non, non... je ne peux pas être Rabah... J'ai mes parents, moi ! -Demande-leur... -Que veux-tu que je leur dise ? Que je ne suis pas leur fils ? -Montre-leur la photo de Rabah, dis-leur que ce garçon a été kidnappé... Peut-être que s'ils savent quelque chose, ils te le diront ! -Tu as raison ! (À suivre) G. B.