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Relations banques-entreprises et programme du gouvernement
Les suggestions de Hamiani
Publié dans Liberté le 11 - 10 - 2012

L'entreprise algérienne demeure confrontée au problème de risque de change, à des difficultés de mobilisation des crédits à l'investissement, à l'insuffisance du nombre de chargés d'études au sein des banques publiques...
Le Forum des chefs d'entreprise (FCE) a, depuis toujours, considéré que seules des politiques publiques résolument centrées sur l'entreprise sont de nature à promouvoir efficacement la croissance et le développement économique et social dans notre pays.
C'est dans cet esprit qu'il a décidé d'instituer un événement annuel intitulé “Journée de l'entreprise algérienne". Pour la première édition de cette manifestation, le thème retenu pour les débats, prévus lundi prochain, est celui de la relation qu'entretient l'entreprise algérienne avec le système financier et bancaire national. Le président du FCE, M. Réda Hamiani, précise que l'idée de base qui anime son organisation, “n'est pas de faire un procès à quiconque, ni de charger une institution par rapport à une autre".
Le président du FCE souligne que le financement n'est plus tributaire de la simple relation banques-entreprises. D'autres institutions et organismes sont entrés en lice. À côté du financement bancaire, il y a le leasing, le capital-risque. Des fonds d'investissements et des caisses de garantie ont été mis en place. Mais sur le terrain, la machine semble enrayée. L'entreprise algérienne demeure confrontée au problème de risque de change, à des difficultés de mobilisation des crédits à l'investissement, à l'insuffisance du nombre de chargés d'études au sein des banques publiques... “On voudrait débattre de ces questions non pas pour accabler, ou porter une critique sur un mode de fonctionnement, mais pour dire comment reconstruire une relation qui vise l'efficacité", affirme Hamiani. Pour le président du FCE, la mesure de bonification de taux d'intérêt, les instructions données aux caisses de garantie et aux fonds d'investissement, qui permettent l'accès au financement aux entreprises de production, dans de meilleures conditions, “risquent de rester lettre morte si les questions d'opérationnalités et de mobilisations de financement ne sont pas abordées".
Du coup, la rencontre de lundi prochain, qui regroupera l'ensemble des acteurs concernés par la question de financement vise à construire des passerelles entre l'entreprise et le secteur financier en général et les banques en particulier. “L'objectif capital est de diminuer l'emprise du commerce extérieur dans notre économie", insiste Réda Hamiani, évoquant “un glissement inexorable de demandes adressées aux banques orientées de plus en plus vers les opérations de commerce extérieur et, par conséquent, de moins en moins de demandes portant sur l'investissement, la création d'emploi et le réarmement de la production nationale".
Le président du FCE a “un a priori favorable", de la politique économique actuellement suivie. Il relève “cette volonté de définir des orientations économiques en prenant en compte les souhaits, les analyses et les positions du patronat".
Le ministère de l'Industrie a notamment mis en place “différentes cellules d'études et de suivi qui devraient déboucher sur des recommandations en matière de politiques économiques".
Le département de Chérif Rahmani s'attelle à l'heure actuelle “à jeter les bases et à définir le contenu doctrinal d'une nouvelle charte de politique industrielle en associant les entreprises des secteurs public et privé". La PME/PMI devrait constituer le vecteur de la relance et de l'industrialisation de notre pays. Pour autant le président du FCE attend “la confirmation de ces bonnes intentions", par leur mise en œuvre et leur traduction sur le terrain. “C'est là où réside la majorité des problèmes que les politiques économiques, définies par nos autorités, ont toujours rencontrés. Nous attendons de voir les résultats palpables sur le terrain. Comme dit l'adage le diable est dans les détails", souligne Hamiani.
Le président du FCE rappelle les politiques “bien inspirées" menées par l'ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia, pour lequel, ‘à titre personnel', il n'a que du respect et de la considération". Ces politiques se sont heurtées à une certaine lenteur d'exécution de la part de l'administration.
Hamiani cite, entre autres, les 200 mesures arrêtées lors de la tripartite au profit de l'entreprise. “Malheureusement, sur le terrain, ces facilités sont restées à la fois inégales dans leur application et incomplètes dans leur contenu", regrette Hamiani. La nouvelle équipe semble avoir pris ce problème en charge, en réunissant “toutes les parties prenantes de manière à ce que chacune joue son rôle en vue d'éviter le divorce entre la conception, la définition, d'une part, la mise en œuvre et la réalisation d'autre part". Sur sa proposition “d'une dispense fiscale" pour relancer la production industrielle, Hamiani affirme “avoir volontairement voulu choquer à l'emporte-pièce, pour provoquer un électrochoc sur l'urgence" de donner un avantage majeur à la production de notre pays, tellement “l'attractivité de ce secteur est devenue quasi nulle".
M R


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