Le certificat de conformit� ne sera plus exig� aux fronti�res pour les intrants et mati�res servant au fonctionnement de l�appareil de production. Un texte en ce sens est en bonne voie de finalisation et d�finit les produits concern�s, par chapitre, selon le directeur de la r�glementation � la Direction g�n�rale des douanes (DGD). Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - A l�occasion de la pr�sentation, hier, de l�Indice du Forum pour la performance de l�entreprise, �labor� par le Forum des chefs d�entreprise (FCE), M. Bentabet a indiqu� que ce certificat ne sera plus exig� pour contr�le imm�diat pour des intrants, d�j� expertis�s au pr�alable. Ce certificat demeure n�anmoins obligatoire a posteriori, pouvant �tre effectu� sur site de production. Finalit� de cette mesure, simplifier les proc�dures douani�res pour les producteurs et transformateurs, r�duire les co�ts et faciliter l��vacuation des marchandises. Autre mesure de facilitation �voqu�e, la mise en place du �couloir vert� pour les exportateurs, traduite � travers le statut d�op�rateur �conomique agr�� r�cemment �labor�. Un texte d�application est �galement matur� en ce sens, selon le repr�sentant de la DGD qui pr�voit l�entr�e en vigueur de cette mesure d�s le prochain trimestre. Entre la loi et le terrain, un gap � combler Deux mesures qui r�pondent aux pr�occupations r�currentes des op�rateurs nationaux, d�j� brid�s par des co�ts �conomiques et transactionnels exorbitants et par un climat d�investissement d�l�t�re. Voire par l�existence d�un �gap�, un �cart entre le dispositif l�gislatif et r�glementaire mis en place et les d�cisions de politique �conomique, d�une part, et leur application sur le terrain et leur op�rationnalit� et traduction en modes op�ratoires d�autre part. Un gap qui tarde � �tre combl�, dans la mesure o� les textes d�application tardent � voir le jour, nombre d�instances pr�vues l�galement ne sont pas fonctionnelles, comme le Conseil national de la concurrence ou les autorit�s portuaires et a�roportuaires, et que les r�formes �pi�tinent�, dira le pr�sident du FCE, R�da Hamiani, alors que leur application concr�te fait d�faut. Et que les probl�mes de l�establishment entrepreneurial, de l�entreprise alg�rienne perdurent et que le taux de croissance �conomique diminue tandis que les ressources financi�res publiques augmentent. Le FCE �labore un outil �local� d��valuation �conomique Dans ce contexte, le FCE, sous la direction de l�expert Mouloud Hedir, a �labor� l�Indice du Forum pour la performance de l�entreprise (IFPE 40) qui recense et suit attentivement 40 entraves et dysfonctionnements v�cus au quotidien par les entreprises. R�partis sur sept volets (commerce, finances et banques, industrie, exportation, investissement, droit �conomique et dialogue �conomique), ces quarante indicateurs sont soumis � analyse et pond�r�s. Pour chaque indicateur, une note de 10 points est donn�e, soit 400 points �n�gatifs� et les progr�s enregistr�s font l�objet d�une �valuation semestrielle. Voire d�un affinement m�thodologique et d�une r��valuation d�ici deux ans. Sans remettre en cause les choix de politique �conomique et tout en refl�tant le v�cu entrepreneurial, l�IFPE 40 se veut un outil �local�, perfectible, en mati�re d��valuation de la pratique �conomique. Un outil con�u sans commune mesure avec les outils d�velopp�s par nombre d�institutions internationales et bas�s sur la comp�titivit� � l�international, comme le rel�ve le pr�sident du FCE.