D'autres questions ont été soulevées, dont le transport scolaire, les activités culturelles, le reclassement des anciens professeurs du technique, etc. Un rapport sera aussi remis à la tutelle pour officialiser les décisions prises. Le ministre de l'Education nationale, M. Baba-Ahmed Abdellatif, qui a effectué lundi une visite de travail et d'inspection à Batna, a présidé en soirée, une rencontre régionale consacrée au bilan de la rentrée scolaire 2012/2013. Les directeurs de l'éducation des quinze wilayas de l'Est de pays ont passé sous silence les émeutes qu'ont connues certaines wilayas suite au concours de recrutement d'enseignants, et la surcharge des classes n'a été signalée qu'au niveau de la première année secondaire et justifiée par l'arrivée des deux promotions (troisième et quatrième année). Les interventions ont porté beaucoup plus sur la violence en milieu scolaire, le règlement intérieur des établissements, la problématique des adjoints de l'éducation et surtout comment traiter avec les syndicats. Le ministre a insisté sur la morale. L'enseignant doit, souligne-t-il, soigner l'éducation de l'enfant même au détriment de la lecture et l'écriture. La violence, qu'elle vienne de l'élève ou de l'enseignant, doit être bannie. Pour cela des mesures seront prises au plus tôt par les spécialistes de l'Inre pour déterminer les causes de la violence, et des cellules d'écoute seront mises en place au niveau des établissements. Par ailleurs, le règlement intérieur sera revu et corrigé par une commission, où les élèves, les enseignants, les parents d'élèves, les administratifs y participeront, pour enrayer les interdits et la répression. Pour résoudre la problématique des adjoints de l'éducation, les 1 642 en poste passeront de la classe 7 à 10, une promotion qui apaisera l'atmosphère dans le secteur de l'éducation. Comment traiter avec les syndicats ? Le ministre a demandé aux directeurs d'ouvrir le dialogue avec ces derniers sur les problèmes raisonnables. D'autres problèmes ont été soulevés, dont le transport scolaire, les activités culturelles, le reclassement des anciens professeurs du technique, etc. Un rapport sera aussi remis à la tutelle pour officialiser les décisions prises. Lors de sa conférence de presse, le ministre de l'Education nationale a souligné que les enseignants des anciens lycées techniques recevront une formation de quelques mois pour enseigner les mathématiques, la physique, la chimie et l'informatique. Quant à la surcharge des classes, il estime qu'elle varie d'une wilaya à l'autre, d'une ville à l'autre, d'une daïra à l'autre et dans certains lycées de petites communes elle n'existe pas du tout. Malgré le recrutement en nombre de nouveaux enseignants, l'encadrement est en déficit dans les grandes villes, alors que dans les petites communes des enseignants n'effectuent toujours pas les 18 heures du programme, une situation qui doit être revue au plus vite. Enfin, la situation des professeurs de langue amazighe ne peut se normaliser qu'avec des diplômes en la matière délivrés par l'université, a déclaré le premier responsable du secteur. M H