Le bras de fer persiste toujours entre les différents syndicats de l'éducation et la tutelle. Même si l'Etat a cassé la tirelire en consacrant une enveloppe de 40 milliards de dinars aux actions de soutien à la scolarisation, l'année scolaire 2011-2012 s'annonce d'ores et déjà difficile. L'annonce de la solidarité scolaire, faite récemment par le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, et par laquelle il estime que son secteur est en bonne «santé», n'a pas été du goût de plusieurs syndicats à l'image du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST), celui des travailleurs de l'éducation nationale et de la formation (SATEF) ainsi que le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) et autres. Lors de sa dernière sortie médiatique, M. Benbouzid s'est dit «satisfait à 120%» concernant la distribution du manuel scolaire. Le CLA, lui, estime que «plus de 30% des élèves se retrouvent sans livres scolaires», a déclaré son secrétaire général, Idir Achour, lors d'une conférence de presse tenue, hier à Alger. Au niveau du tirage, «la majorité des établissements n'ont pas encore réceptionné leurs livres scolaires», a-t-il dit. Au volet des infrastructures scolaires, M. Achour dira que «plus de 80% des établissements scalaires, prévue au titre de la rentrée scolaire 2011-2012, ne seront pas réceptionnés cette année». Outre cela, a-t-il estimé, «les enseignants se retrouveront avec des emplois du temps surchargés et devront faire face à des classes seront surchargés dont le nombre d'élèves sera, dans certains établissements, entre 40 à 50 élèves surtout dans les classe de 1re AS». Il convient de rappeler, dans ce contexte, que le ministre avait déclaré que le volume horaire dans les établissements scolaires sera, dès aujourd'hui, réduit de trois heures pour les premières, deuxièmes et troisièmes années, et deux heures pour les quatrièmes et cinquièmes années. Même s'il a noté que ce réaménagement du temps «bien qu'il allège la journée pour l'élève, permet, par l'allongement de l'année, de gagner un volume horaire global conséquent et, donc, de mieux aérer et distribuer les programmes d'enseignement sur les cinq années de ce cycle», le sg du CLA, lui, estime qu'«il n'y a eu aucun allégement mais ce n'est que du bricolage (…). Ils ( tutelle, Ndlr) n'ont fait que des changements dans les chapitres du programme». Outre cela, M. Achour s'est, au nom du CLA, permis de qualifier le recrutement d'enseignants dans le cadre de l'insertion à l'emploi, de «dévalorisation du métier de l'enseignant». Il a, également, déclaré que «des centaines de contractuels n'ont pas encore perçu leurs salaires de l'année passée». Il s'est, dans ce contexte, plaint du fait que des contractuels, titulaires de diplômes d'ingénieur et autres, n'ont pas été, à ce jour, titularisés contrairement à ceux licenciés. «Nous risquons d'avoir des perturbations», a-t-il lancé, et de poursuivre que «beaucoup d'établissements seront en grève». Il a, à cette occasion, affiché son soutien au prochain mouvement de protestation devrant être observé par les adjoints de l'éducation nationale. S'agissant de la prochaine tripartite, l'harangueur a fait savoir que «nous comptons sur le câble intersyndical d'organiser un sit-in le jour de la tripartite». Déclarant son entière disponibilité à soutenir les autres syndicats dans les protestations communes, M. Achour a fait entendre qu'un mouvement de protestation est programmé pour être observé le 5 octobre. «Une chose est sûre, a-t-il annoncé : plusieurs mouvements de protestation auront lieu en octobre prochain.» Le bras de fer persiste toujours entre les différents syndicats de l'éducation et la tutelle. Même si l'Etat a cassé la tirelire en consacrant une enveloppe de 40 milliards de dinars aux actions de soutien à la scolarisation, l'année scolaire 2011-2012 s'annonce d'ores et déjà difficile. L'annonce de la solidarité scolaire, faite récemment par le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, et par laquelle il estime que son secteur est en bonne «santé», n'a pas été du goût de plusieurs syndicats à l'image du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST), celui des travailleurs de l'éducation nationale et de la formation (SATEF) ainsi que le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) et autres. Lors de sa dernière sortie médiatique, M. Benbouzid s'est dit «satisfait à 120%» concernant la distribution du manuel scolaire. Le CLA, lui, estime que «plus de 30% des élèves se retrouvent sans livres scolaires», a déclaré son secrétaire général, Idir Achour, lors d'une conférence de presse tenue, hier à Alger. Au niveau du tirage, «la majorité des établissements n'ont pas encore réceptionné leurs livres scolaires», a-t-il dit. Au volet des infrastructures scolaires, M. Achour dira que «plus de 80% des établissements scalaires, prévue au titre de la rentrée scolaire 2011-2012, ne seront pas réceptionnés cette année». Outre cela, a-t-il estimé, «les enseignants se retrouveront avec des emplois du temps surchargés et devront faire face à des classes seront surchargés dont le nombre d'élèves sera, dans certains établissements, entre 40 à 50 élèves surtout dans les classe de 1re AS». Il convient de rappeler, dans ce contexte, que le ministre avait déclaré que le volume horaire dans les établissements scolaires sera, dès aujourd'hui, réduit de trois heures pour les premières, deuxièmes et troisièmes années, et deux heures pour les quatrièmes et cinquièmes années. Même s'il a noté que ce réaménagement du temps «bien qu'il allège la journée pour l'élève, permet, par l'allongement de l'année, de gagner un volume horaire global conséquent et, donc, de mieux aérer et distribuer les programmes d'enseignement sur les cinq années de ce cycle», le sg du CLA, lui, estime qu'«il n'y a eu aucun allégement mais ce n'est que du bricolage (…). Ils ( tutelle, Ndlr) n'ont fait que des changements dans les chapitres du programme». Outre cela, M. Achour s'est, au nom du CLA, permis de qualifier le recrutement d'enseignants dans le cadre de l'insertion à l'emploi, de «dévalorisation du métier de l'enseignant». Il a, également, déclaré que «des centaines de contractuels n'ont pas encore perçu leurs salaires de l'année passée». Il s'est, dans ce contexte, plaint du fait que des contractuels, titulaires de diplômes d'ingénieur et autres, n'ont pas été, à ce jour, titularisés contrairement à ceux licenciés. «Nous risquons d'avoir des perturbations», a-t-il lancé, et de poursuivre que «beaucoup d'établissements seront en grève». Il a, à cette occasion, affiché son soutien au prochain mouvement de protestation devrant être observé par les adjoints de l'éducation nationale. S'agissant de la prochaine tripartite, l'harangueur a fait savoir que «nous comptons sur le câble intersyndical d'organiser un sit-in le jour de la tripartite». Déclarant son entière disponibilité à soutenir les autres syndicats dans les protestations communes, M. Achour a fait entendre qu'un mouvement de protestation est programmé pour être observé le 5 octobre. «Une chose est sûre, a-t-il annoncé : plusieurs mouvements de protestation auront lieu en octobre prochain.»