La rentrée des classes risque d'être problématique dans certaines localités de la ville d'Oran. Certains établissements scolaires dont la réalisation a été lancée l'année dernière tardent à être livrés au grand dam des responsables du secteur. Mais le problème de la surcharge des classes qui donne des sueurs froides aux responsables et aux enseignants risque d'être encore plus lancinant au niveau du secondaire avec l'arrivée des nouveaux élèves des classes de première année, une promotion pilote constituée de contingents issus des 5e et 6e années primaires. Ainsi dans certains lycées, on parle de classes dont la moyenne d'occupation dépasse allègrement les quarante élèves, ce qui bat en brèche les assurances de l'ancien ministre du secteur qui avait annoncé, lui, des classes avec un taux d'occupation beaucoup moindre. Ce problème donne le tournis aux enseignants qui avouent que pour cette année, outre le problème de l'espace, ils auront affaire à un emploi du temps démentiel en raison d'un manque d'encadrement qui perdure malgré les concours de recrutement organisés par la tutelle. Par ailleurs, les adjoints de l'éducation prévoient aujourd'hui l'organisation d'une journée de protestation et d'observer un sit-in devant le siège de la direction de l'éducation. Ces derniers qui répondent à l'appel lancé par leur syndicat entendent protester contre la non-satisfaction de leurs revendications par la tutelle, notamment concernant leur reclassement et leur carrière professionnelle.