Le chef-lieu de wilaya a le triste privilège d'abriter des rues et des trottoirs, pourtant réalisés récemment, qui sont dans un état déplorable car des opérateurs économiques se sont dérobé au respect des clauses des cahiers des charges. En effet, des entrepreneurs de travaux publics qui avaient procédé à la pose de câbles téléphoniques, d'énergie électrique, de canalisations d'eau potable se sont contentés de recouvrir de terre battue les tranchées qui avaient été creusées par leurs ouvriers. Ils ont fait fi de la réglementation en vigueur qui stipule qu'au terme des travaux, il est impératif de remettre en l'état les lieux par le biais de bitume, de carrelage et autres. Cependant, pour des raisons inexpliquées, les entrepreneurs quittent les lieux en laissant derrière eux des chaussées défoncées et des trottoirs endommagés, et les intempéries occasionnent un cadre de vie malsain, à savoir coulées de boue ou nuages de poussière. À titre illustratif, les abords de l'école Emir-Abdelkader sont dans un état de dégradation avancée puisque l'entreprise qui avait raccordé en eau potable le nouveau siège de la Banque d'Algérie, a laissé une chaussée en piteux état. Les jeunes élèves encourent un réel danger en enjambant des cratères pour rejoindre leur établissement scolaire. Des parents se sont rapproché de nous pour dénoncer ces carences intolérables qui perdurent. Les autorités locales avaient pourtant toujours instruit les services concernés de contrôler ces travaux et de veiller personnellement à la remise en état des lieux. H B