Les corps communs, les agents de sécurité et les ouvriers professionnels du secteur de l'éducation nationale, soit 130 000 travailleurs, ne sont pas prêts à lâcher prise. Alors que les établissements scolaires se préparent pour entamer les évaluations du premier trimestre, ces travailleurs se mobilisent pour une nouvelle action de protestation. Le Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l'éducation nationale (SNCCOPEN), qui chapeaute le combat de ces travailleurs, maintient la pression. Après plusieurs grèves et les dernières menaces de durcir le mouvement de contestation lancé depuis la rentrée scolaire, le syndicat passe à l'action. Un appel a été lancé pour un sit-in national le 24 novembre prochain devant le siège du ministère de l'Education nationale. “Une décision prise après consultation des corps communs et des ouvriers professionnels du secteur", souligne le communiqué de la “dignité" signé par Ali Bahari. Le syndicat, qui se dit déterminé à poursuivre son combat jusqu'à la satisfaction de ses revendications, explique, toutefois, qu'il “est prêt à prendre part à toute forme de dialogue auquel appellent les pouvoirs publics pour concrétiser la plateforme de revendications et garantir la stabilité sociale". Le SNCCOPEN hausse le ton plus loin en avertissant que :“En cas de blocage des portes du dialogue, le syndicat est mobilisé et est déterminé à arracher ses revendications." Et d'énumérer les 8 points exigés par les corps communs, les agents de sécurité et les ouvriers professionnels de l'éducation nationale. La principale concerne évidemment l'intégration de ces deux catégories dans le secteur où ils exercent et la révision du salaire de base, du statut particulier et du régime indemnitaire avec effet rétroactif à partir de janvier 2008. Le syndicat réclame aussi l'intégration des fonctionnaires de laboratoire via décision ministérielle dans le grade d'attaché de laboratoire, la permanisation des agents de sécurité contractuels et l'octroi de la prime de rendement (40%) pour les corps communs et les ouvriers professionnels. M B