C'est le constat que révèlent les statistiques enregistrées par les services de la Sûreté de wilaya durant le mois d'octobre dernier. Selon le bilan mensuel desdits services, 8 accidents sur les 41 enregistrés durant le mois sont survenus par un mercredi, qui demeure la journée “noire" de la semaine. Y compris le week-end, le bilan fait état de 5 et 6 accidents survenant les autres jours de la semaine à travers le milieu urbain sur lequel s'étend la compétence de la police nationale. 41 accidents corporels, dont 3 mortels, en sus de pas moins de 8 cas de fuite des conducteurs, ont été enregistrés durant le mois d'octobre passé, à travers les gros centres urbains de la wilaya de Mostaganem. Des accidents qui ont fait 49 blessés, parmi lesquels on a dénombré 12 enfants et adolescents. Considérée sous l'angle du site, près de la moitié des accidents surviennent sur les voies urbaines secondaires. 14 accidents ont été enregistrés sur des chemins communaux traversant les agglomérations, 7 au niveau des croisements des voies de circulation, et 1 à proximité d'un établissement éducatif ou à la hauteur d'un établissement de santé. Selon l'ancienneté du conducteur au volant, outre les 4 cas de conduite sans le moindre permis de conduire, les statistiques révèlent que les “bleus" détenant leur permis depuis moins de 2 ans, ne sont pas aussi “dangereux" qu'on n'a tendance à le croire. Contrairement à l'idée reçue, ce sont plutôt ceux qui sont relativement anciens qui sont les plus impliqués dans les accidents. 12 conducteurs sur les 34 impliqués ont décroché le permis de conduire depuis moins de 5 ans, alors que 9 autres le détiennent depuis plus de 5 ans. Selon l'âge des véhicules accidentés, les “épaves" roulantes restent certes dangereuses (avec 5 véhicules vieux de plus de 20 ans), mais ce sont les voitures relativement neuves qui se “distinguent" le plus : 9 véhicules roulaient depuis moins de 5 ans, et 8 véhicules depuis moins de 10 ans. Au point de vue “créneau horaire", plus de 75% des accidents survenant en milieu urbain sont enregistrés durant le jour, entre 6h et 18h précisément. Evidemment, le facteur humain reste indétrônable dans les causes de l'accident, notamment par l'inattention du conducteur, le non-respect des distances réglementaires ou l'imprudence du piéton traversant la route. Sur un autre registre, concernant la sécurité routière, le bilan des services de la police fait état de 928 amendes infligées aux “délinquants" de la circulation routière. 33 mises en fourrière ont été prononcées, alors que 299 permis de conduire ont été retirés à leurs titulaires, 161 pour une durée de 3 mois et le reste pour un semestre de suspension. M. O. T.