Votre quotidien a rapporté dans sa livraison du jeudi 31 octobre 2002, dans un article intitulé “Main basse des sociétés off-shore”, des informations erronées assorties d'allégations tendancieuses portant atteinte au nom et à la réputation de la société SMRI, la direction de la société usant de son droit de réponse apporte les clarifications suivantes : La société SMRI, qui appartient à un des principaux groupes de recyclage de déchets en France, n'est en aucun cas mise en cause dans quelque affaire de fraude que ce soit ; elle ne peut, en outre, avoir une quelconque responsabilité dans les irrégularités imputées aux exportateurs algériens, la mise en cause de cette responsabilité est du ressort exclusif des autorités algériennes compétentes. Il est clair qu'il n'appartient nullement à la SMRI, qui n'en a d'ailleurs pas les moyens, de savoir si les marchandises achetées par elle sont vendues sous couvert d'un prête-nom ou pas, d'autant plus que la procédure d'exportation est soumise au contrôle douanier algérien. La société SMRI est soumise comme ses pareilles aux contrôles réguliers aussi bien des services douaniers que fiscaux français qui sont garants de la clarté et de la transparence de son mode de travail comme de ses comptes et ce, depuis sa création en 1969. C'est d'ailleurs cette transparence que l'article tente de discréditer sans aucun élément concret mais en donnant de prétendues informations floues pour tenter de faire apparaître la SMRI comme une “nébuleuse”, allant même jusqu'à utiliser les tensions israélo-palestiniennes actuelles en taxant son président ou gérant de “franco-juif”, ce qui constitue une information erronée, ce dernier n'étant pas de confession israélite. Faut-il rappeler qu'un tel amalgame, s'appuyant précisément sur la pseudo-appartenance du président de la société, n'est pas sans heurter la sensibilité du lecteur algérien. Concernant l'affaire du navire Luka, une procédure judiciaire est diligentée contre l'exportateur à qui la SMRI a acheté la marchandise, donc toute information contenue dans l'article en question à ce sujet est totalement infondée et il en est de même au sujet du cabinet d'avocats Pennington qui est l'avocat de l'armateur puisqu'il est l'adversaire de la SMRI devant le tribunal d'arbitrage maritime de Paris. Et enfin, la troisième information erronée concerne le volet bancaire du dossier où le journaliste considère la garantie de la CAMEFI, troisième groupe bancaire français, comme “un semblant d'engagement”. Il est inadmissible et intolérable que de telles accusations d'organisation de fuites de capitaux ou d'opérations frauduleuses quelconques soient ouvertement portées à l'encontre de la SMRI ; il est flagrant alors que de nombreux acheteurs français très importants et d'autres espagnols ou belges, qui importent une grande quantité de déchets en provenance d'Algérie, que cet article soit totalement dirigé puisque seule la SMRI Industrie est citée. Il est enfin à déplorer la campagne médiatique de certains quotidiens de la presse écrite algérienne et les attaques en règle dirigées à tort contre la SMRI sur la base d'une source d'information tendancieuse dont l'auteur fera l'objet d'une assignation en justice, alors qu'il eût été utile de s'approcher de la société ou de son conseil à l'effet de vérifier la véracité de ses allégations. Pour la SMRI/son conseil Me H. Dane