La richesse de la commune est calculée en fonction de ses ressources fiscales et patrimoniales par rapport à sa population. Toutefois, les ressources des communes évoluent d'un exercice à un autre et diffèrent d'une commune à une autre selon le niveau des activités qui s'y exercent. Quant on sait que la géographie et la carte économique de l'Algérie font qu'une grande partie des communes sont à vocation agropastorale ou agricole et sachant que ces secteurs sont défiscalisés, les activités concernées ne produisent pas de recettes et n'ont aucun impact sur les budgets locaux. Ce sont, en quelque sorte, des communes pauvres. C'est pour cela qu'en cas de régression des ressources de certaines communes, l'Etat intervient par le biais du FCCL en dotant ces dernières de subventions pour couvrir leurs dépenses obligatoires. À ce titre, on relèvera qu'il a été notifié aux collectivités locales, pour l'année budgétaire 2012, un montant de 87,52 milliards de dinars au titre de la compensation de la moins-value fiscale résultant de la suppression du VF et la réduction de la TAP. Au titre de la péréquation pour l'exercice 2010, la dotation des collectivités locales est de 66,08 milliards de dinars. Ajoutez à cela la dotation de 15,25 milliards de dinars qui a été dégagée pour l'entretien et le gardiennage des écoles primaires. (source ministère de l'Intérieur).