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LE TOMBEAU NUMIDE IMEDGHASSEN À BATNA
La voix du collectif résonne loin
Publié dans Liberté le 01 - 12 - 2012

L'Unesco, les magazines spécialisés en archéologie dont “Géo magazine", “Archéologia" et bien d'autres ont été les principaux destinataires du courrier du collectif SOS-Imedghassen.
Le plus ancien tombeau (mausolée) de l'Afrique du Nord, Imedghassen, datant du III siècle avant JC., fait encore parler de lui, mais aucunement en bien, plutôt en détresse hélas. En effet, le collectif, SOS- Imedghassen, des jeunes Algériens -en majorité d'universitaires, installés à Marseille et Aix en Provence- ont collecté de renseignements et documents (un mémoire de fin d'études consacrés au tombeau, tout en réunissant des études et recherches de l'archéologue Gabriel Camps, mais aussi et surtout, des photographies et films réalisés par des internautes, adhérents au collectif et qui sont originaires de la région où se trouve le tombeau berbère à quelques encablures de la ville de Tahmemet), ont adressé un courrier collectif. L'Unesco, les magazines spécialisés en archéologie dont “Géo magazine", “Archéologia" et bien d'autres ont été les principaux destinataires du courrier du collectif (SOS-Imedghassen) qui n'est pas allé avec le dos de la cuillère, rappelant à l'occasion, que le vestige, qui n'est autre que le tombeau d'un ancêtre “traité avec mépris". Evoquant la dernière restauration confiée à un bureau d'étude “incompétent", ainsi qu'à la direction de l'urbanisme et de la construction de la wilaya de Batna, qui n'a jamais fixé de date de fin des travaux, les rédacteurs de la lettre évoquent, à l'occasion, que “ce n'est pas la première bavure commise sur le tombeau aux risques de son authenticité et du phénomène d'irréversibilité". Selon le collectif, aucune mesure n'a été prise pour un marquage scientifique et étudié, pour la remise des pierres arrachées et dispersées çà et là autour du tombeau. Cerise sur le gâteau, selon la représentante du collectif, Mlle Yellis, “le bétonnage du tombeau durant les années 1980" (photographies à l'appui). Dans une réponse adressée au collectif, le bureau de l'Unesco de Paris, Romain Debys, du Centre du patrimoine mondial, et sur un ton qui se veut diplomatique, connaissant le dossier Imedghassen, préconise au collectif de prendre et de rester en contact avec les institutions algériennes, à l'exemple de la Commission nationale algérienne pour l'éducation, la science et la culture. Cependant, les membres du collectif attestent que ce genre d'organismes refuse même de leur répondre. Les magazines spécialisés et autres spécialistes ont témoigné leur soutien au collectif, en promettant de dépêcher des reporters photographes et envoyés spéciaux, sans cacher leur crainte, toutefois, quant à “la non-collaboration, déjà subi des responsables locaux, qui se rejettent la responsabilité", selon le directeur de rédaction d'un magazine mondialement connu. Les efforts du collectif SOS Imedghassen commencent à porter leurs fruits, en attendant la sauvegarde et la restauration par ce patrimoine en péril. À suivre...
R H


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