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Illusion 16e partie
Publié dans Liberté le 01 - 12 - 2012

Résumé : A mon retour de la clinique, je retrouvais toute la famille à la maison. On s'était donné le mot pour m'en faire la surprise. On me félicita, on admira le bébé et on s'amusa. Mais Mehdi donnait des signes de fatigue. Ma mère me le prit des bras pour s'occuper de lui. Les jours et les mois passent et c'est avec un pincement au cœur que je reprends mon travail.
Souvent Mehdi se réveillait la nuit, et je devais me lever pour m'occuper de lui. Au petit matin, mon bébé s'endormait, alors que moi je n'avais pas fermé l'œil. Un calvaire pour une femme active.
Je ne savais plus où donner de la tête. Jamais je n'avais imaginé, qu'un bébé pouvait autant bousculer ma vie et mes habitudes. Cette petite créature demandait à elle seule beaucoup de soins et énormément de temps.
Pourrais-je tenir le coup ?
Youcef me proposa une mise en disponibilité... Une année ou deux. Cela me permettra, me dit-il, de voir plus clair... du moins jusqu'à ce que Mehdi soit assez grand pour se dispenser de mes soins.
Je réfléchis à sa proposition. Mais tout compte fait, avec un seul salaire nous ne pourrions pas faire face à toutes nos dépenses. Nous étions habitués l'un et l'autre à un train de vie assez aisé.
La solution me vint d'une collègue qui me présenta une nourrice. Elle était jeune, mais avait assez d'expérience avec les enfants et pourra s'occuper de Mehdi comme il se doit. Mieux encore, elle se proposa de venir à la maison, et même d'habiter sous mon toit si cela m'arrangeait. Elle demandait un salaire assez raisonnable, et une journée de congé par semaine.
Que pouvais-je souhaiter de mieux...?
J'étais aux anges. Non seulement je pourrais reprendre mon travail sans aucune entrave, mais aussi et surtout, je serais rassurée sur la garde de mon fils que je n'aurais pas à trimballer tous les matins et tous les soirs. Mehdi restera au chaud dans son berceau et cette nurse tombée du ciel va s'occuper de lui et le prendre en charge tant que je serais à l'extérieur. Je ne vais pas la retenir pour la nuit. Non... je n'aimerais pas l'avoir dans mes jupons une fois rentrée chez-moi. Elle pourra cependant me seconder en certaines occasions. Par exemple lors de mes missions ou lorsque je dois sortir le soir, etc.
- Ouf ! dis-je à Youcef, nous sommes enfin tranquille. Cette nurse est tombée au moment opportun, alors que je désespérais d'en dénicher une. La providence est avec nous.
- Je suis content moi aussi de savoir que cette femme va venir chez-nous tous les jours. Elle a l'air d'être instruite et assez au courant des besoins d'un enfant en bas âge. Que trouver de mieux de nos jours, alors que les nurses deviennent de plus en plus exigeantes ?
- Grace à Dieu je vais pouvoir donner libre cours à mes ambitions professionnelles.
- Hum... et si... et si jamais nous avons un autre enfant ?
- Quoi ? Oh non ! Pas avant longtemps. Je viens à peine de me relever d'une césarienne ; et puis même si ce n'était pas le cas, je crois que je n'aimerais pas avoir un second enfant avant cinq ou six ans.
- Aussi long que ça ?
- Pas assez long à mon goût. Je viens de découvrir qu'un enfant demande beaucoup d'attention et beaucoup de soins. Ce qui signifie beaucoup de temps et de patience.
Pour trouver du temps et avoir de la patience, il va falloir espacer les naissances, car avoir deux bébés sur les bras, ne doit pas être chose aisée.
Youce sourit :
- Tu penses à tout sauf à moi.
- Pourquoi ?
- Eh bien, tu ne demandes même pas si je suis d'accord sur ce que tu viens d'avancer.
Je sors de mes gonds :
- Mon cher, un enfant se fait à deux certes, mais il se trouve qu'il est porté par un seul. Seule la femme doit supporter les neuf mois de grossesse, les douleurs de l'accouchement, et les aléas qui viennent après. Alors si l'un des conjoints est le plus concerné dans cette affaire, c'est bien la maman. Non... arrête, n'ajoute rien... Ne fais plus aucune remarque là-dessus, car c'est décidé, je ne veux plus d'enfant avant cinq ou six ans, si ce n'est plus.
(À suivre)
Y. H


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