Des cadres africains venus de 7 pays francophones ont suivi un séminaire de formation sur le transfert embryonnaire qui s'est déroulé du 23 novembre au 6 décembre au niveau du Centre de formation et de vulgarisation agricole(CFVA) de Médéa. Le séminaire a porté sur de nombreux thèmes en rapport avec l'insémination artificielle et les techniques de production de semences, suivis de travaux pratiques qui ont eu pour cadre la ferme-pilote Dhaoui et l'abattoir communal de Médéa. La formation s'inscrit dans le cadre d'un financement consenti par le Fonds arabe d'assistance technique aux pays africains relevant de la Ligue arabe afin d'offrir l'opportunité aux pays bénéficiaires de prendre connaissance des derniers développements en matière de transplantation embryonnaire. L'utilité de la formation a été soulignée par les participants qui ont tous souligné l'apport bénéfique de l'action et le niveau de compétence des encadreurs algériens du Centre national d'insémination artificielle et d'amélioration génétique et de l'université de Blida. Pour monsieur Sow Mame Balla, directeur du Centre national d'amélioration génétique du Sénégal, la formation est venue à son heure au moment où on parle de biotechnologie animale qui se traduit chez nous par l'insémination artificielle et le transfert d'embryons. “Beaucoup de pays subsahariens sont dans cette ère de biotechnologie animale alors que d'autres cherchent à y entrer. Même ceux qui y sont, sont venus chercher en Algérie l'aspect collecte, conservation et congélation de l'embryon. Pour d'autres, c'est une découverte totale de l'insémination et du transfert d'embryon. Nous avons fait des formations en Europe et avons fait le parallèle pour tirer ce jugement. Une mention spéciale à la Ligue arabe qui a financé cette formation, notre gratitude va à ceux qui ont participé de près ou de loin à la réussite de ce séjour en Algérie". M E B