Les Béjaouis devront attendre un peu avant de connaître le président de leur Assemblée populaire de wilaya. Les partis avec lesquels le Front des forces socialistes, qui détient une majorité relative avec 20 sièges sur 43, s'était allié pour présider aux destinées de cette assemblée ne permettent pas de réunir le “quorum". Contre toute attente, les textes exigeraient du FFS de disposer de 23 membres pour espérer gérer la future assemblée de wilaya. Les élus FFS espéraient qu'avec 22 membres, ils pouvaient prétendre aux responsabilités et gérer l'APW. Le travail de coulisses, entamé au lendemain du scrutin, avait porté ses fruits puisque le parti d'Aït Ahmed avait réussi à convaincre deux membres sur les 23 restants. Ils pensaient que la session allait être une simple formalité. Cependant, un détail a fait la différence. L'administration, à sa tête le wali de Béjaïa, avait exigé, conformément aux textes, que la majorité relative FFS devait disposer de 23 membres et non 22. Ce qui a suscité le courroux des élus FFS. Décision prise : le report de l'installation. L'administration saisira la tutelle sur ce cas précis ; les élus FFS, de leur côté, saisiront la direction nationale. Joint au téléphone, un membre influent de la majorité FFS est convaincu que son parti réussira aisément à convaincre l'un de leurs pairs à l'assemblée. Signalons que le FFS ne parle pas explicitement d'alliance avec les autres partis, il compte sur le travail de coulisses pour “débaucher" des élus FLN ou RCD qui en comptent 9 chacun et le RND 5. M. O