La librairie Chihab Internationale a accueilli, samedi après-midi, les concepteurs de la collection “Guentra" (éditions Sencho), dont le premier numéro s'intitule “Raconte-moi ta liberté", et ce, pour une rencontre de présentation et de débat avec le public. Ce premier numéro rassemble des textes littéraires, des poèmes, des peintures, ainsi que des photographies. Pour la directrice de la maison d'édition Sencho, Khadidja Chouit, l'édition de cette revue est “une aventure d'une année très exaltante, parce que cela a été surtout une rencontre et des échanges très humains. C'était assez fructueux, ce qui a donné lieu à ce bel objet, parce qu'on le voulait beau. Beau dans le contenu car ce sont des textes très aboutis pour des personnes qui écrivent pour la première fois". Les œuvres qu'elles soient en peinture, en dessin ou en photographies sont pour l'éditrice “de bonne facture". Par cette revue, Khadidja Chouit ambitionne de faire de “Guentra" une publication “de référence pour les jeunes auteurs, et qu'elle puisse être un vrai tremplin pour ceux qui vont être repérés par d'autres plus grandes maisons d'édition". Pour Naziha Athmani, directrice de la collection “Guentra", l'aventure a commencé pour elle en 2009. “À partir de juillet 2009, nous avons lancé un appel à contribution, et en octobre on avait déjà rassemblé un certain nombre de textes, et c'est là qu'on est allé à la rencontre des maisons d'éditions". Pour ce qui est du choix du thème, “Liberté", elle l'a considéré comme étant “évident". Elle a, en outre, partagé avec les présents son expérience passionnante. “Pendant des années, nous avons publié sur des blogs. C'était notre espace de liberté", a-t-elle rappelé. Et de souligner : “Guentra c'est la passerelle entre plusieurs disciplines artistiques, entre plusieurs générations de créateurs et d'auteurs, entre plusieurs pays, parce que Guentra est un livre collectif dont les participants viennent du monde entier". Parmi les présents dans la salle, Amel Harfouche, Mehdi et Louisa Benissad, qui ont aussi été invités pour partager leurs expériences de “Guentra", et parfois lire leurs textes au public. Pour Louisa Benissad, l'aventure “fait écho auprès des jeunes artistes, et constitue un pont qu'on tente de bâtir". Pour elle, sa participation à cette publication a été “sincère", d'autant que chacun a eu la liberté de parler de ce qu'il souhaitait. “Il faut le souligner, on a eu un libre champ. On était libre de nous produire, ce qui est à mon sens rare", a-t-elle soutenu. De son côté, Rym Zidane, la responsable de la revue, la publication des jeunes talents est “une grande première, c'est pour cela que Guentra est plus qu'un livre, c'est un concept. C'est se faire connaître et de se faire publier". I A