Vers la création des centres d'excellence    L'Université, lieu approprié pour concrétiser la stratégie des pouvoirs publics    Conférence-débat jeudi prochain à Paris    La guerre de balance des paiements de Trump contre le Mexique et le monde entier … (Partie III)    Relance industrielle : Enava de Malabiod reprend du service    la coopération militaire et sécuritaire avec les grandes puissances, le cas de l'Otan et du dialogue méditerranéen    Manifestation dans la capitale en soutien à la Palestine et pour dénoncer le génocide sioniste    Décès de l'ancien Président Horst Koehler    MCO : Une seule arrivée officielle pour le moment contre trois départs    USMA : une nouvelle contre-performance à Béjaïa    Trois membres d'une même famille sauvés d'une mort certaine    L'ONA sensibilise dans les écoles    Campagne pour éviter le pire    Décès du Moudjahid Ismaïl Mahfoud    Ils ont peint avec lui quand ils étaient enfants    Haltes à Tissemsilt et Oran    Renforcer la couverture des réseaux mobiles et améliorer l'expérience de l'utilisateur: de nouvelles mesures vers la transition numérique en Algérie    Le Botswana et le Mozambique en mars pour les Verts    Le président de la République accorde un entretien au journal français l'Opinion    Le président de la République met fin aux fonctions du ministre des Finances et du ministre délégué chargé de la Production pharmaceutique    Ligue 1 Mobilis: l'ESM contraint au nul face au MCA (1-1)    Sahara occidental occupé: le Maroc a expulsé 307 observateurs étrangers depuis 2014    Lancement du stage de formation au profit des cadres du ministère des Relations avec le Parlement    Education nationale: lancement d'une série de rencontres consacrées aux préparatifs de la rentrée scolaire 2025-2026    Arkab reçoit une délégation de l'Uniprest    Hadj 2025: Lancement de l'opération de paiement des frais à travers toutes les wilayas du pays    Rebiga transmet les condoléances du président de la République à la famille du Moudjahid Mahfoud Ismaïl    Oran: lancement des Journées portes ouvertes sur les Forces Navales    Acharnement contre l'Algérie: L'extrême droite française décriée, ses arguments déconstruits par des compatriotes    Formation professionnelle : des offres de formation plus adaptées aux besoins du marché du travail    Nouvelle publication sur le maître du Chaâbi El Hadj M'Hamed El Anka signée Abdelkader Bendameche    Alger : l'artiste Cheloufi présente son exposition "Koum tara"    L'Opéra d'Alger vibre au rythme des "Mélodies de l'authenticité et du patrimoine"    Foot: l'Algérien Djamel Haimoudi nommé superviseur général de l'arbitrage en Tunisie    AGO de la FAF: adoption à l'unanimité des bilans moral et financier de l'exercice 2024    Le rôle des jeunes dans le développement des régions frontalières souligné        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Crédibilité de la magistrature
Berradja répond à Ksentini
Publié dans Liberté le 18 - 12 - 2012

Le premier président de la Cour suprême défie les personnes doutant de l'indépendance de la justice d'apporter des preuves.
Le premier président de la Cour suprême, Kaddour Berradja, n'a pas du tout apprécié les dernières déclarations de Farouk Ksentini, avocat et président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme, sur le fonctionnement de la justice algérienne. Ce dernier avait déclaré que la non-indépendance de la magistrature algérienne reste “un point noir qui entrave l'établissement de l'Etat de droit", soutenant qu'une partie du rapport annuel 2012 sur la situation des droits de l'Homme en Algérie qui sera transmis incessamment au chef de l'Etat remet en cause l'impartialité de la justice dans notre pays et son indépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif. “Le juge algérien prononce ses verdicts en toute liberté et crédibilité", a répliqué, hier, Kaddour Berradja en marge des travaux du colloque “sur le rôle de la jurisprudence judiciaire dans l'évolution du droit". Il ajoute que “la magistrature algérienne est souveraine et personne ne peut parler de l'intervention d'une quelconque partie dans les décisions prises par le juge". D'une virulence qui ne lui est pas coutumière, le premier président de la Cour suprême défie les personnes doutant de l'indépendance de la justice d'apporter des preuves. “Les magistrats prennent leurs décisions en toute liberté et crédibilité. Moi personnellement, je ne me permettrai jamais de donner des instructions aux magistrats sur les verdicts à prononcer, leur conscience demeure le seul arbitre", certifie le premier responsable de la Cour suprême. Seulement, la partialité de la justice n'est pas le seul point abordé par le président de la Commission nationale consultative de promotion et protection des droits de l'Homme.
Invité à s'exprimer sur les ondes de la Radio nationale, M. Ksentini qualifie de catastrophiques, dans leur globalité, les réformes de la justice engagées depuis une dizaine d'années. “Ce qui a été mal fait doit être défait", assène-t-il. Il cite, en premier lieu, le code de procédure civile et administrative révisé en 2009. “Je rappelle à haute et intelligible voix que le code de procédure civile et administrative est un texte totalement inadmissible et qu'à l'épreuve du temps, il s'est avéré catastrophique. À mon sens, il faut le retirer et revenir à l'ancien texte en y apportant quelques modifications. De l'avis général, c'est une véritable catastrophe. C'est l'avis des magistrats qui subissent cette loi et des avocats qui la pratiquent. Ce code ne contient que des incohérences alors qu'il a été présenté comme un texte novateur et progressiste. Il n'en est strictement rien". Il aborde, ensuite, un sujet d'actualité, au centre de négociations entre le ministère de la Justice et les avocats. Il aura des mots durs pour décrire le contenu de l'avant-projet de loi relatif à l'exercice de la profession d'avocat. “Cette loi contient deux dispositions complètement débiles ! Elles fragilisent l'avocat et le mettent sous la coupe du procureur de la République alors qu'il n'est qu'une partie au procès. Il faut retirer au procureur la possibilité d'attaquer l'avocat durant l'audience. Nous faisons une profession suffisamment difficile, il n'est pas nécessaire de nous fragiliser plus encore."
Il faut savoir que l'ensemble des réformes ayant touché ce secteur sensible ont été conduites par Tayeb Belaïz, ex-ministre de la Justice et depuis quelques mois président du Conseil constitutionnel. Pour l'instant, il n'a pas souhaité commenter les propos de Ksentini.
N H


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.