La signature du contrat portant réalisation d'un complexe de vapocraquage d'éthane pendant la visite de François Hollande d'un coût de 5 milliards de dollars en partenariat entre Sonatrach et Total reste hypothétique, selon un spécialiste de la pétrochimie. Pour rappel, Total et Sonatrach avaient signé en 2007 un contrat pour la réalisation d'une unité de vapocraquage d'éthane à Arzew. Le projet avait été mis en veilleuse juste après la promulgation de la règle des 51/49. Total s'est, finalement, résigné à ne contrôler que 49% du projet tel que stipulé par la nouvelle loi algérienne en matière d'investissement étranger. Puis, les discussions entre les deux groupes ont buté pendant plusieurs mois sur le lieu de la fourniture de l'éthane, Sonatrach préférant Hassi-R'mel son pôle industriel gazier, alors que Total privilégie Arzew. Finalement, le groupe français a accepté la proposition de Sonatrach de se faire livrer l'éthane à Hassi-R'mel (Laghouat) au lieu d'Arzew (Oran), le lieu de l'implantation de la future usine de vapocraquage. Selon les responsables de Total, le projet est en ligne sur ses bases initiales, ce qui a changé depuis 2007 c'est l'endroit où l'éthane sera fourni. Initialement sa livraison était prévue à Arzew, maintenant il sera extrait et livré à Hassi-R'mel. Sonatrach se chargera seule de l'extraction de l'éthane à Hassi-R'mel et le livrera sur le même lieu à Total qui négocie son prix avec le groupe algérien. Le groupe français a déjà fait une proposition de prix pour l'éthane extrait par Sonatrach et devait rencontrer le groupe Sonatrach pour poursuivre les négociations sur cette offre.