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LE COUP D'ENVOI DU FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA MUSIQUE ANDALOUSE ET DES MUSIQUES ANCIENNES AURA LIEU CE SOIR L'accent sur le professionnalisme et la formation
Le festival démarre ce soir à la salle Ibn Zeydoun, avec deux concerts : le premier sera animé par Al-Qasantiniyya (accompagné d'un hommage à Rabah Khattat), et le second par Looking Back Orchestra. La sixième édition du Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes, aura lieu, comme chaque année, du 20 au 29 décembre, à la salle Ibn Zeydoun (Riadh El-Feth). C'est ce qu'a annoncé Rachid Guerbas, commissaire du festival, mardi matin à la salle Frantz-Fanon, lors d'une conférence de presse, où il a décliné les grandes lignes de la programmation de la présente édition. Rachid Guerbas a d'abord rappelé que l'objectif du festival est de “donner une image la plus radieuse de notre pays", tout en montrant au public algérien les différentes expressions musicales qui existent de par le monde. Le Festival rendra cette année hommage, d'abord à Rabah Khattat. “Un musicien, décrit M. Guerbas, qui a consacré toute son énergie à la formation. C'est un pédagogue d'exception, qui a dirigé pendant longtemps l'association Maqam." Le deuxième hommage du festival est dédié à Mamed Benchaouch, qui a été “l'élève des frère Fakhardji, et qui a remplacé Mohamed Fakhardji au Conservatoire d'Alger". Concernant ces hommages, le commissaire du Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes, soulignera qu' “on a besoin de renforcer la formation dans notre pays. Il est temps de rendre hommage à des gens qui sont en activité et qui sont en train de former". Rachid Guerbas a détaillé le programme de cette édition. Parmi les formations qui seront présentes, il y aura Looking Back Orchestra et Looking Back Quintet. Cette dernière formation permettra au public de découvrir une fusion qui prend son point de départ de la musique ancienne pour aller vers une musique savante qu'est le Jazz. La musique d'Inde sera dignement représentée, par le duo Rishab Prasanna (flûte) et Mosin Kawa (tablas). Le luth sera également à l'honneur avec la formation Luth Consort qui proposera un programme déployé autour d'un “Farwell" (adieu) de John Dowland, en compagnie de la soprano Sarah Richards. Nous irons aussi à la découverte du Fado, avec l'interprète Ana Sofia Varela, qui sera accompagné par Perdo Joia. Hasan Tabar dispensera un concert-lecture pour expliquer les modes et les enchaînements rythmiques du Radif — Ce concert servira de préambule à la prestation de l'ensemble Mehrabani d'Iran —, Michael Freimuth, un des plus grands joueurs de luth occidental au monde reprendra entre autres des pièces originales écrites pour luth par Jean-Sébastien Bach, l'insaisissable Mimmo Epifani fera tout ce qu'il voudra avec sa guitare, le temps d'un concert, et l'ensemble Diabolus In Musica revisitera le répertoire du Moyen-âge. Muhammad Qadrî Dalâl, l'ensemble Abdallah El Makhtoubi (Maroc) et l'ensemble Malûf maghrébin de Sousse (Tunisie) sont également conviés à ce festival. Côté algérien, le festival a privilégié des solistes plutôt que des associations. Il y aura Mohamed Habib Mansouri, Malek Chelloug, Ahmed Larinouna et Tahar El-Hassar. S'illustrant sur le jeu du rbab, Tahar El-Hassar sera muni de son oud pour ce concert. “Il pratique le style de cheikh Redouane Bensari qui a développé un style à part, et qui s'est complètement libéré du rythme." L'artiste sera donc seul sur scène, en compagnie de son oud. Le concert de clôture sera animé par l'Ensemble maghrébin sous la direction de Rachid Guerbas. En outre, plusieurs conférences auront lieu, tous les matins à 10hh au cercle Frantz-Fanon, ainsi qu'une master-class de l'oud, dispensé par Muhammad Qadrî Dalâl. S K