Pas de brevet pour Apple “Bien essayé, Apple, mais la réponse est non : le geste de “pincer pour zoomer" ne peut pas être breveté par la Pomme. C'est une petite victoire que vient d'obtenir Samsung dans la sanglante guerre des brevets qui l'oppose à Apple depuis plusieurs années maintenant.Dans la bataille, Apple s'est notamment fait remarquer en tentant de protéger une poignée de concepts beaucoup trop vagues pour être honnêtes : ce fameux pinch-to-zoom qui vient de leur être refusé -c'est-à-dire le geste consistant à rapprocher ou éloigner l'index de son pouce sur un écran tactile pour zoomer ou dézoomer sur une image-, ou même le simplissime principe d'un appareil de forme rectangulaire aux coins arrondis... De quoi faire interdire tous les smartphones et tablettes de la planète si la revendication était reconnue par la justice." Nokia et RIM (Blackberry) soldent leur contentieux Le fabricant finlandais de téléphones portables Nokia a annoncé, hier, dans un communiqué avoir soldé son contentieux sur des brevets avec son concurrent canadien RIM (Blackberry) grâce à un accord commercial. Nokia avait lancé fin novembre des poursuites aux Etats-Unis, au Canada et au Royaume-Uni pour faire appliquer un arbitrage rendu en Suède lui donnant raison contre RIM. Malgré l'expiration d'une licence, le canadien continuait à employer des technologies de transmission (WLAN) brevetées par Nokia. “Nokia a signé un nouveau contrat de licence de brevet avec Research In Motion. Cet accord aboutira au règlement de tous les litiges existant entre les deux sociétés concernant des brevets, et le retrait de toutes les procédures en cours", a indiqué le finlandais. Le groupe a rappelé qu'il avait investi “environ 45 milliards d'euros en recherches et développement" depuis 20 ans. Le contentieux provenait d'interprétations divergentes de l'étendue du contrat de licence, signé initialement en 2003. En 2011, pour se défaire de ce contrat, RIM avait demandé un arbitrage qui lui avait été finalement défavorable. L'arbitrage rendu à Stockholm en novembre allait jusqu'à interdire de fabriquer ou vendre des produits employant la technologie WLAN tant qu'il n'y aurait pas d'accord avec Nokia sur une redevance. Les termes financiers de l'accord annoncé vendredi n'ont pas été divulgués. Nokia, ancien numéro un mondial des téléphones portables qui a manqué le virage des consommateurs vers les téléphones multifonctions (smartphones), et RIM, dont l'étoile a pâli par rapport à l'époque où il était la référence dans les téléphones portables professionnels haut de gamme, tentent tous deux de redresser des parts de marché qui se sont effritées.