Saïda : Arrestation d'un dealer B. B., 37 ans, a été arrêté pour détention et commercialisation de psychotropes au niveau de la forêt El-Ogbane, près du centre-ville de Saïda. 119 comprimés sous forme de 12 plaquettes de psychotropes ont été découverts en sa possession par les éléments de la brigade de recherche et d'investigation de la Sûreté de wilaya. Le mis en cause avait tenté de prendre la fuite, avant d'être intercepté par les policiers. Présenté pour détention et commercialisation de psychotropes au procureur de la République, le dealer a été placé sous mandat de dépôt. F. Z. Le directeur de l'OPGI “remercié" Le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Abdelmadjid Tebboune, a mis fin, dimanche, aux fonctions du directeur de l'OPGI de Saïda pour mauvaise gestion, suite à un audit décidé après que la commission d'inspection de la direction générale ait relevé des point noirs dans la gestion du programme de logements de la wilaya. F. Z. AIn TEmouchent : Le directeur de l'emploi rassure les protestataires Face au mouvement de protestation des jeunes bénéficiaires de contrats de formation et d'insertion professionnelle (CFIP) à travers un sit-in devant le siège de la wilaya suite à l'expiration de leurs contrats pour fin 2012, Acimi Abdelatif, le directeur de l'emploi de la wilaya de Aïn Témouchent vient de réagir. Il a appelé les protestataires à s'armer de patience et prendre attache avec les agences locales de l'emploi (Alem) qui se trouvent implantées au niveau des chefs-lieux de daïra pour se faire réenregistrer de nouveau. À ce titre, et conformément aux nouvelles instructions du ministère de tutelle, ces jeunes seront affectés vers d'autres activités autres que les services des communes afin de les décharger de ce lourd fardeau. Pour M. Acimi, il est inconcevable que la commune prenne en charge 1 500 jeunes, ça sera difficile de les intégrer ensuite. Le ministère de tutelle, rappelons-le, a pris une décision définitive pour ne pas renouveler les contrats de travail qui ont une relation directe avec les services communaux, alors qu'il existe d'autres ateliers en quête de main-d'œuvre. “Les jeunes préfèrent exercer dans les communes au détriment d'autres secteurs d'activités qui se trouvent dans un besoin pressant de main-d'œuvre. Or, les communes sont incapables d'encadrer tous ces jeunes par manque de moyens. Nous nous sommes mis d'accord avec les services concernés sachant que les Alem enregistrent des offres parvenant d'autres secteurs et qu'elles ne peuvent satisfaire. Cette décision est donc venue à point nommé pour rectifier ces disparités. Ces jeunes ont oublié qu'il s'agit d'un contrat provisoire. Pour cela, je les appelle à se diriger vers les Alem qui les prendront en charge et la priorité sera accordée à ceux qui n'ont pas bénéficié encore de ce type de contrat. Nous allons créer des ateliers pour qu'on puisse les contrôler. Il est impossible de continuer dans cette situation et de gérer cette main-d'œuvre avec l'ancienne méthode, tout en épargnant la collectivité locale qui est appelée à jouer son rôle de prise en charge des préoccupations des citoyens avec ses propres moyens", précisera M. Acimi. M. LARADJ Trafic d'ordonnances médicales : Trois médecins arrêtés par la police Suite à des informations qui leurs sont parvenues et parallèlement à une instruction émanant du parquet sur une affaire de trafic d'ordonnances médicales prescrites illégalement pour se faire rembourser les frais médicaux, les éléments de la brigade économique et des finances relevant de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya de Aïn Témouchent ont mené une enquête qui a abouti à démasquer la propriétaire d'une officine pharmaceutique située à Aïn Témouchent. D'après les investigations menées par les enquêteurs, trois médecins privés et une auxiliaire de la pharmacie sont impliqués dans cette affaire. Ces médecins sont sollicités par la pharmacienne pour la prescription d'ordonnances aux noms de personnes non assurées mais avec l'utilisation des renseignements des véritables assurés contenus sur leurs cartes Chifa, laissées au niveau de la pharmacie pour la régularisation de leur situation. Selon notre source, c'est le centre payeur de la Cnas de Aïn Témouchent qui a découvert le pot aux roses lorsque les vérificateurs ont constaté sur des ordonnances la prescription de médicaments destinés aux diabétiques au profit d'un assuré social qui n'a jamais souffert de cette maladie chronique. L'enquête a permis la découverte d'autres ordonnances médicales prescrites par les trois médecins aux fins de remboursement des frais médicaux d'une valeur globale estimée à plus de 260 millions de centimes. Les cinq mis en causes ont été présentés lundi dernier devant le procureur de la République près le tribunal de Aïn Témouchent qui a décidé de transmettre le dossier au juge d'instruction qui devra se prononcer sur cette affaire qui a défrayé la chronique. M. L.