“Aucune négociation n'a été entamée avec la direction générale", a affirmé hier M. Sassi, secrétaire général du syndicat d'entreprise, au deuxième jour de débrayage déclenché le 14 janvier, par les travailleurs des agences du CTC et qui a touché 12 wilayas de l'Est. Hier, le mouvement de grève illimitée déclenché par les travailleurs du CTC entrait dans sa deuxième journée. Les travailleurs campent surs leurs positions et estiment être dans leur droit. “Aucune négociation n'a été entamée avec la direction générale", a affirmé M. Sassi, secrétaire général du syndicat d'entreprise, au deuxième jour de débrayage illimité, déclenché le 14 janvier, par les travailleurs des agences du CTC et qui a touché 12 wilayas de l'Est, à savoir Mila, Jijel, Béjaïa, Bordj Bou-Arréridj, M'sila, Sétif, Khenchela, Tébessa, Oum El-Bouaghi, Biskra, Souk-Ahras et Guelma. Notre interlocuteur estime, par ailleurs, que les délégués actuellement en pourparlers avec la direction, ne représente en aucun cas les travailleurs, du fait qu'ils ne sont “ni syndicalistes ni désignés par les grévistes". Cette déclaration vient en réponse au directeur général du CTC qui a, de son côté, annoncé que des négociations ont été engagées avec les grévistes, afin de trouver un terrain d'entente et mettre fin à la grève. “Je m'engage à régler tous les problèmes socioprofessionnels des travailleurs, dans les jours à venir", nous a affirmé, avant-hier, Abderrazak Ben Chahab, président-directeur général du CTC, tout en ajoutant que “plusieurs réunions avec les représentants des agences CTC sont au programme, pour trouver un terrain d'entente et satisfaire leurs revendications". Les travailleurs du CTC ont, rappelons-le, déclenché une grève illimitée, qu'ils ont décidée lors d'une réunion tenue le 5 janvier dernier, et durant laquelle ils ont mis en place une plateforme de revendications portant sur plusieurs points, à savoir la révision du système de notation, la réintégration de l'ensemble des travailleurs dont la direction a mis fin à leur relation de travail en 2012, la permanisation des travailleurs contractuels (40% du personnels n'est pas permanent, alors que la section syndicale a signé, en 2011, un protocole d'accord stipulant la permanisation de tous les travailleurs) et la réintégration du secrétaire général du syndicat de l'entreprise dans son poste. H C