Les travailleurs des agences CTC (contrôle technique des constructions) de 10 wilayas de l'est du pays, à savoir Constantine, Mila, Jijel, Sétif, Bordj Bou-Arréridj, M'sila, Béjaïa, Oum El-Bouaghi, Tébessa et Khenchela, observent, depuis hier, une grève illimitée, avons-nous appris du secrétaire général du syndicat de cet organisme, dont le siège social est basé à Constantine. “Nous sommes dans l'obligation de donner un délai de huit jours pour répondre favorablement aux différents points de nos revendications, qu'on juge légitimes, faute de quoi une grève ouverte sera déclenchée", ont annoncé les syndicalistes et les délégués des différentes agences du CTC-Est dans un PV (dont nous détenons une copie), à l'issue d'une réunion tenue le 5 janvier dernier. En effet, les grévistes revendiquent, entre autres, la réintégration de l'ensemble des travailleurs dont l'administration a mis fin à leur relation de travail en 2012, la permanisation des travailleurs contractuels, la réattribution de la prime de mouton aux conjoints, comme stipulé dans la convention collective, mais supprimée en 2011 par le P-DG, la révision du système de notation et la réintégration du secrétaire général du syndicat à son poste de travail, lequel a été remercié par la direction régionale en octobre 2012, après 29 ans d'exercice. Toujours, selon le secrétaire général du syndicat du CTC, qui a pris attache avec notre bureau de rédaction, ce débrayage intervient après l'échec des négociations avec le P-DG, en présence des représentants de la Fédération nationale des travailleurs de l'habitat et de l'urbanisme (FNTHU). S B