“Accusés de mauvaise gestion, abus de pouvoir et d'avoir prononcé des sanctions arbitraires, le directeur régional de la SNTF et le directeur de la circulation et de la sécurité, à Constantine, ont été limogés, jeudi", selon des sources syndicales de l'entreprise. C'est Boubakeur Makarbi qui a été désigné directeur régional par intérim, ajoutent nos sources. En effet, lors d'une réunion qui s'est tenue le même jour, le P-DG de la Société nationale de transport ferroviaire a informé le président de la Fédération nationale des cheminots de sa décision concernant la sanction des deux responsables, alors qu'une enquête se poursuit avec le directeur de l'infrastructure. Si ce dernier est maintenu à son poste, les secrétaires généraux des trois sections syndicales du transport ferroviaire, à savoir celle des trains, gares et infrastructures, menacent d'une grève illimitée dans les jours à venir. Pour rappel, ces sanctions sont tombées à l'issue d'un débrayage observé, le 9 janvier, par les cheminots pour dénoncer les dépassements du staff dirigeant. Le 13 janvier dernier, une commission a été dépêchée par la direction générale de la SNTF, à Constantine, pour s'enquérir de la situation. Il s'agit, entre autres, de la gestion des autorails. Ces derniers, à titre d'exemple ceux de Biskra, Skikda et Tébessa, circulent presque à vide depuis leur lancement et les dirigeants refusent d'adapter les horaires des départs, selon la demande des usagers, nous ont précisé les délégués syndicaux. Tout en ajoutant qu'à ce sujet, la direction régionale de la SNTF a reçu des réclamations de la part de citoyens qu'elle a refusé de prendre en compte. “Nous avons demandé le départ du staff dirigeant pour relancer le transport ferroviaire", a encore déclaré l'un des responsables du syndicat de la SNTF de Constantine. S B