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REFLET CULTUREL
à qui le tour de tronquer l'identité amazighe de l'Algérie ?
Publié dans Liberté le 05 - 02 - 2013

Lors de son passage au forum d'El- Moudjahid, Abdelkader Mahmoudi a déclaré suite à un reproche qui lui a été fait de n'avoir point fait référence à l'amazighité du pays que “l'Algérie n'est pas berbère, mais amazighe, car elle est arabe", sans pour autant donner une explication historique, morphologique et linguistique du vocable amazigh à sa conclusion très tirée par les cheveux. Il est évident qu'une telle déclaration aussi volontariste, floue que surprenante ne peut passer inaperçue même si l'habitude de la troncation de l'identité du pays est devenue monnaie courante chez quelques personnalités. En effet, depuis cinquante années d'indépendance nous ne cessons d'entendre et de lire de telles “proclamations" des uns et des autres. Ainsi Ben Bella criait en 1962 et par trois fois à qui veut l'entendre que “nous sommes arabes". Chadli prenait un détour à la transformation de notre identité par la religion. Il déclarait que “nous sommes des Amazighs arabisés par l'islam". C'est à se demander pourquoi l'islam n'a pas fait de même en Inde, en Tchétchénie, au Bengladesh, en Turquie et que sais-je encore et où les identités sont revendiquées autochtones. Belaid Abdeslam (simple coïncidence d'homonymat) cafouille dans une formulation toute arrangée pour la circonstance du moment en 1993 en disant “je suis kabyle parce que je suis arabe" etc. C'est tout de même assez cocasse de s'inventer à droite et à gauche des “mots-valises" et des exutoires pour être autre et réfuter en même temps qu'on est déjà naturellement et historiquement des Amazighs. L'Algérien ne cesse de tourner en rond malgré lui par tous ces errements des fabricants d'identité à l'emporte pièce. Dans son ouvrage “L'ordre et le désordre" Noureddine Toualbi relève cet étourdissement vertigineux et permanent des citoyens à savoir que: “Bien qu'ils semblent à présent vouloir se ressaisir de leur effroi, ils -les Algériens- demeurent toujours dans la même attente désabusée ; non de quelque prophète à la parole duquel ils ne voudront jamais plus se fier, mais dans la demande anxieuse d'un repère fort qui puisse leur valoir une sorte d'enveloppe affective, protectrice et rassurante". Dans une contribution au journal le “Quotidien d'Oran", Dahri Hamdaoui (Q.O) s'interroge de savoir : “Pourquoi aller jusqu'à nier ou renier, parfois violemment, nos racines amazighes par la négation de ce qui en perdure à travers notre parler?". A qui le tour de s'aventurer à tronquer encore une fois mais en vain l'identité historiquement amazighe de l'Algérie ?
A. A.
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