Les travailleurs des résidences universitaires de Béjaïa sont revenus à la charge ce mardi en entamant une grève de trois jours pour interpeller les pouvoirs publics sur la précarité de leur situation socioprofessionnelle. Ces employés, affiliés au Snapap (Syndicat national des personnels des administrations publiques), ont décidé de recourir à cette action de protestation après la marche et le sit-in devant la direction des œuvres sociales de Béjaïa, organisés la semaine passée. Les protestataires mettent en avant leurs revendications à maintes fois réitérées, et qui s'articulent autour de l'augmentation des salaires, l'intégration des contractuels, la suppression de l'article 87 bis et l'amélioration de leurs conditions de travail. Dans une déclaration qu'ils ont rendue publique, ces travailleurs contatent qu'après les derniers mouvements de protestation qu'ils ont organisés, “l'administration n'a montré aucune volonté pour prendre en charge les problèmes des travailleurs ». A cet effet, ils interpellent les autorités pour “assumer leur entière responsabilité, en prenant en charge leurs revendications", tout en rappelant que “les portes du dialogue sérieux et objectif sont ouvertes." H. K