Le salon propose une offre qui suit les besoins des Algériens et qui répond à leurs attentes, en mettant à leur disposition les conditions leur permettant de faire connaître leurs produits et de rencontrer les fabricants de machines. La Chambre de commerce et d'industrie du Titteri a abrité, la semaine écoulée, une rencontre d'information sur le prochain salon international Djazagro, en présence des opérateurs économiques locaux, des représentants de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie, et du directeur du salon. La rencontre a permis aux opérateurs de la région du Titteri de prendre connaissance des nouveautés du salon et d'exprimer leurs besoins spécifiques en ce qui concerne les créneaux qui seront mis en exergue lors de cette manifestation économique. Le salon propose une offre qui suit les besoins des Algériens et qui répond à leurs attentes, en mettant à leur disposition les conditions leur permettant de faire connaître leurs produits et de rencontrer les fabricants de machines, dira Christophe Painvin, directeur du salon. “Le but recherché est le développement de l'industrie agroalimentaire en Algérie et de permettre aux Algériens de rencontrer le monde à travers 30 pays exposants." Se tenant au Palais des expositions des Pins maritimes à Alger, du 9 au 12 avril, le salon international Djazagro est consacré quasi exclusivement au machinisme agricole et aux industries agroalimentaires. Pour ce faire, les professionnels pourront rencontrer des fabricants de machines agricoles et agroéquipements, d'équipements et de produits de boulangerie-pâtisserie et de restauration, de process, de conditionnement et d'emballages agroalimentaires, d'ingrédients et produits alimentaires et boissons. Au cours de la journée, certains opérateurs n'ont pas manqué de faire remarquer que le créneau de distribution est le maillon faible de la chaîne, car non encore structuré. Par conséquent, il mérite toute l'attention pour permettre au produit algérien de se placer sur les marchés extérieurs. D'autres intervenants se sont enquis sur la possibilité pour les opérateurs nationaux d'acquérir les entreprises proposées à la reprise en Europe, sachant que la réglementation n'autorise l'entrée en Algérie que des équipements appartenant aux entreprises en situation de délocalisation. En matière d'investissement innovant, on a aussi insisté pour que soit donné la priorité à l'exportation des produits locaux et suggéré la valorisation de la production du terroir. L'exemple cité est celui de la transformation de la figue de Barbarie pour produire de la confiture et une huile très recherchée en cosmétique pour le traitement des rides et un filament chirurgical. C'est d'une manière générale ce à quoi tend le salon qui servira d'espace aux exposants pour présenter les équipements utilisés dans le processus de production et de transformation des produits agricoles, comprenant l'intégralité de la chaîne, à partir de la fourche jusqu'à la fourchette, dira le directeur du salon. M E B