Invité de prestige du Forum du quotidien régional Ouest-Tribune, jeudi matin au Méridien Hôtel d'Oran, le président de la Fédération algérienne de football et principal candidat à sa propre succession, Mohamed Raouraoua, a clairement insinué que “dès que la nouvelle loi du sport et concernant plus spécialement le professionnalisme serait mise en application, tout club qui refuserait d'ouvrir le capital social de sa société sportive par action sera automatiquement rétrogradé en division inférieure". C'est, en fait, en s'en prenant d'une manière très sèche au directeur général de la SSPA/MCO, Hassan Kalaïdji, que Mohamed Raouraoua a confirmé cette information publiée, du reste, par Liberté dans l'un des anciens suppléments sport. “Youssef Djebbari voulait investir dix milliards dans le capital social de la SSPA, mais vous refusez toujours d'ouvrir le capital. Pourquoi empêcher les gens d'investir ? À l'avenir, si les dirigeants d'un club de Ligue 1 venaient à barrer la route à un investisseur en refusant d'ouvrir le capital, ce club sera rétrogradé en Ligue 2. Et au MCO, à ce que je sache, tous les ans, c'est le wali d'Oran qui permet à la SSPA de recruter en prenant en charge ses dettes. Il faudrait donc que les dirigeants de ce prestigieux club se prennent en charge et essayent de régler leurs problèmes financiers", tancera, ainsi, un Raouraoua quelque peu irrité et qui ne prit pas de gants pour remettre Kalaïdji à sa place en lui conseillant, tout d'abord, “de ne pas s'entre-déchirer au MCO et de s'occuper des affaires du club" plutôt que de s'ingérer dans d'autres affaires qui sont loin de le concerner directement. Dans son allocution, Mohamed Raouraoua a, par ailleurs, affirmé que “les relations entre la FAF et le MJS sont meilleures que dans un certain passé". “Ma relation avec M. Mohamed Tahmi est empreinte de fraternité et de respect mutuel, contrairement à ce qui est véhiculé ici et là", a souligné le président de la FAF, non sans révéler que “le dossier pour la qualification de Brahimi a été déposé jeudi au niveau de la Fifa". Appuyant la déclaration faite à Liberté vingt-quatre heures plutôt et relative à la décision de son instance de “ne nommer un adjoint au sélectionneur Vahid Halilhodzic qu'au lendemain de la très importante rencontre face au Bénin et pas avant", l'invité de marque d'El-Bahia insista sur le fait que le salaire mensuel que touche le même Halilhodzic “est mérité au vu de l'énorme travail qu'il accomplit". “Certains disent que le fait de percevoir 30 millions par jour est exagéré. Je leur répondrai que Vahid percevrait plusieurs fois ce montant s'il avait choisi de répondre à quelques-unes des nombreuses sollicitations qu'il a eues de l'étranger", indiquera Mohamed Raouraoua. R B