Le premier responsable de la FAF postule à un nouveau mandat lors des élections de la FAF le 7 mars prochain Le premier responsable du football algérien, s'est dit toutefois «optimiste» quant à une issue heureuse du projet de professionnalisme en Algérie. Les clubs professionnels algériens dont les responsables refusent d'ouvrir les capitaux sociaux de leur sociétés sportives par actions (SSPA) risquent la rétrogradation, selon les nouveaux textes du professionnalisme qui seront bientôt mis en application, a indiqué hier le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua. «Des textes réglementaires sur le professionnalisme entreront bientôt en vigueur, en vertu desquels tout club qui refuse d'ouvrir son capital social aux investisseurs risque la rétrogradation», a déclaré le premier responsable de la FAF à la radio nationale. «Si d'éventuels investisseurs apportent les preuves d'un quelconque obstacle dressé par les dirigeants des clubs concernés, ces derniers écoperont de sanctions allant jusqu'à leur descente en division inférieure», a-t-il ajouté. Depuis le passage du football algérien vers le professionnalisme lors de l'été 2010, la quasi totalité des clubs, reconvertis en sociétés sportives par actions, ont refusé d'ouvrir les capitaux sociaux de leurs sociétés respectives pour préserver leurs postes. «Je connais beaucoup de formations dont le capital social ne dépasse pas un million de dinars, malgré cela, ils refusaient toujours d'ouvrir les portes de leurs clubs aux éventuels investisseurs. Avec cette manière d'agir, ils sont en train de porter préjudice à leurs équipes», a regretté Raouraoua. Le premier responsable du football algérien, qui postule à un nouveau mandat à l'occasion des élections de la FAF le 7 mars prochain, s'est dit toutefois «optimiste» quant à une issue heureuse du projet de professionnalisme en Algérie. «J'estime que les dirigeants de nos clubs commencent à se rendre compte qu'il était nécessaire d'ouvrir les portes aux investisseurs. Je suis persuadé que les choses vont évoluer dans le bon sens dans un avenir proche», a-t-il assuré. «C'est Halilhodzic qui choisira son adjoint» L'entraîneur de la sélection algérienne, Vahid Halilhodzic, a les coudées franches pour choisir son futur assistant appelé bientôt à renforcer son staff technique, a indiqué hier le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua. «Ce n'est pas moi qui vais choisir cet entraîneur-adjoint, je vais laisser le choix à Halilhodzic, qui a réclamé la nécessité de renforcer le staff technique», a affirmé le premier responsable de l'instance fédérale à la Radio nationale. Au retour de l'Equipe nationale d'Afrique du Sud, où elle avait pris part à la Coupe d'Afrique des nations CAN 2013, avec une élimination sans gloire au premier tour, le coach national a fait le constat sur la nécessité d'étoffer son staff. «Cette CAN m'a permis de faire un constat sur la nécessité de renforcer le staff. Dans cette optique, il y aura l'arrivée d'un entraîneur-adjoint, qui va m'aider sur le plan technique sur le terrain, en plus d'un entraîneur des gardiens», a souligné dernièrement le technicien bosnien. Le président de la FAF, a réaffirmé que la désignation d'un entraîneur adjoint, «n'est pas une urgence, cela se fera d'ailleurs après le 26 mars (date du match Algérie-Bénin, ndlr)». Evoquant le cas de l'entraîneur des gardiens de l'Equipe nationale, Abdenour Kaoua, le président de la FAF a précisé que l'ancien portier du MC Alger «ne fait plus partie de l'encadrement de la sélection», ajoutant qu'il a été chargé de la formation des entraîneurs des gardiens de but.