Les 484 travailleurs de la cimenterie de Béni-Saf, qui sont en grève depuis une semaine, semblent déterminés à ne pas céder et à aller jusqu'au bout de leurs revendications contenues dans une plateforme comportant une dizaine de points et datant du 6 mars courant. Les deux principales revendications concernent le départ sans condition du DG ainsi que la résiliation du protocole de gestion attribué au groupe Pharaon, considéré par les protestataires comme infructueux. D'ailleurs l'affaire serait entre les mains de la justice. Alors que des tentatives de conciliation ont eu lieu, en vain, pour résoudre ce malaise social, les travailleurs revendiquent une amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles qui se dégradent de jour en jour en l'absence d'un plan de gestion rigoureux, affirment-ils. Des problèmes, déjà contenus dans un précédent PV remontant au 7 février dernier et qui, selon les travailleurs, est resté sans suite. Un sit-in de deux heures avait eu lieu à cette époque pour alerter les responsables quant à l'absence d'un organigramme en conformité avec les dispositions de l'organisation du travail. Par ailleurs, selon les travailleurs, les tapis ne fonctionnent plus depuis le 18 mars dernier, et la production de ciment a été réduite à sa plus simple expression. Une situation qui se répercute directement sur les projets de réalisations et les chantiers de construction de logements. Et comme autres répercussions, et non des moindres, la flambée des prix du sac de ciment qui perdure. Il faut savoir que la société de ciment de Béni-Saf, dont le groupe Pharaon détient 35% des parts, a produit en 2012 plus de 1,148 million de tonnes de ciment, croit-on savoir. M. L