La menace de liquidation qui plane sur Générale entreprise des travaux d'infrastructures et de construction (ex-Epbtp) de BéjaIa, ne cesse de susciter l'indignation des travailleurs. Après la citation à comparaÎtre devant le tribunal d'Akbou le 4 mars dernier de 29 d'entre eux suite à la grève déclenchée en raison de la mutation d'une centaine d'employés dans d'autres unités en dehors de la wilaya, 31 travailleurs de cette entreprise ont été poursuivis en justice en date du 18 mars devant le tribunal de Sétif. Dans une déclaration rendue publique, la section syndicale affiliée à l'UGTA de cette entreprise, pointe du doigt la direction de l'entreprise qui, selon eux, “persiste dans ses provocations", et ce, “malgré la disponibilité des travailleurs à ouvrir une perspective d'avenir dans un cadre de concertation mutuelle, conformément à la législation qui régit les relations de travail". Pour ces syndicalistes, cette situation qui perdure depuis des mois démontre que la direction générale “obéit à une orientation qui matérialise le pourrissement afin de justifier la liquidation de l'entreprise". Les travailleurs qui estiment qu'ils ne ménagent aucun effort pour trouver un terrain d'entente en appelant au dialogue interpellent, à cet effet, les pouvoir publics pour prendre “des mesures hardies" afin de préserver cette entreprise publique. De son côté, le comité de solidarité aux travailleurs de la wilaya de Béjaïa a, dans une déclaration remise à la presse, appelé à la réhabilitation de l'EPBTP, tout en mettant en garde contre les conséquences qui peuvent découler des remous que connaissent plusieurs entités économiques de la wilaya. Selon les rédacteurs du document, le cas Getic-Béjaïa, “est l'expression concentrée d'une orientation qui consacre le désengagement de l'Etat par rapport à ses missions constitutionnelles". H. K