La wilaya de Béchar accueillera la quatrième édition du colloque international d'anthropologie et de musique du 16 au 21 avril 2013. Cette initiative rentre dans le cadre du mois du patrimoine (18 avril-18 mai), en célébration de la dixième convention de l'Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Organisé par le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH), en collaboration avec la direction de la culture de la wilaya de Béchar, le colloque se déroulera dans la commune de Beni Abbès. Après Alger et Tlemcen pour les éditions précédentes, cette nouvelle édition fera cap sur l'ouest algérien et aura pour thème : “Le patrimoine de la Saoura : histoire et développement. De l'enquête de terrain à l'analyse des données". “Ces journées s'organiseront autour de l'enseignement et de la recherche en ethnomusicologie appliqués au patrimoine de la Saoura afin de donner une approche de ces derniers", peut-on lire dans l'argumentaire de Maya Saïdani, musicologue et responsable du département ethnomusical du CNRPAH. Et d'ajouter : “Le but étant une approche de l'enseignement de base de la discipline". Pour atteindre cet objectif, ce colloque sera constitué d'un programme culturel riche et diversifié à travers des ateliers et des activités diverses, notamment projection de films documentaires, concerts et collecte. Il y aura aussi, des séminaires réservés aux difficultés des stagiaires sur l'enquête de terrain jusqu'à l'analyse des données. Ces stagiaires s'inscriront sur la base d'un projet qui sera validé par une commission par la suite. à cette occasion, de nombreuses tables rondes seront animées par des professeurs et chercheurs sur la thématique de cette année, comme “L'organologie : du questionnaire à l'archivage des instruments de musique", “La monographie: pour une description fidèle d'un corpus" et “Les enquêtes de terrain : méthodologie de recherche et réalités vécues". La musicologue explique dans son argumentaire que “le choix de Beni Abbès s'est fait naturellement vu sa richesse culturelle et patrimoniale". “La Saoura regorge d'instruments de musique méconnus et donnerait l'occasion aux stagiaires de les répertorier puis de les archiver, et le laboratoire s'enrichira de nouveaux instruments de musique", a-t-elle souligné. Par ailleurs, le colloque pourrait dépasser la commune de Beni Abbès, car “ces journées pourraient étendre ces investigations à Nâama, Tabelbala, à 200 km de Béchar, et Tindouf en invitant quelques troupes à se produire afin de préparer les prochaines enquêtes de terrain", a-t-elle conclut. F Y N Nom Adresse email