Le président français François Hollande a rappelé que la France ne versait pas de rançons pour la libération de ses otages, hier, après la libération d'une famille d'otages français de sept personnes dont quatre enfants retenus deux mois au Nigeria. La France “ne cède pas sur les principes", le “non versement de rançons par la France", a déclaré le Président français à la presse, alors que la France compte encore au moins sept de ses ressortissants otages en Afrique. “C'est une heureuse nouvelle, c'est un immense soulagement, qui nous rend encore plus déterminés pour libérer les otages qui sont encore détenus", a ajouté le Président français au sujet des autres otages, dont les enlèvements ont été revendiqués par des groupes islamistes dont six par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Sahel. “C'est en étant le plus discrets possible que nous pouvons être le plus efficaces", a ajouté M. Hollande lors d'un point-presse avec le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn. “Nous ne pouvons pas tout dire, mais nous ferons tout". Le Président a “remercié toutes les autorités qui ont contribué à cette bonne nouvelle pour les familles", assurant qu'avec la France, les autorités du Nigeria, du Cameroun, ont permis à travers des contacts, d'obtenir la liberté pour cette famille". “Tout le monde a contribué à cette solution", a-t-il dit. Les trois adultes et quatre enfants âgés de 5 à 12 ans avaient été enlevés le 19 février, en vacances dans un parc national dans l'extrême-nord du Cameroun. Paris a attribué l'enlèvement à la secte Boko Haram, très active dans le nord-est du Nigeria. R. I./Agences Nom Adresse email