L'après chavisme se présente difficile mais le dauphin du “Commandante" sait qu'il doit faire avec une opposition qui a montré qu'il est capable d'en découdre. Mais le président Maduro qui a prêté serment en début de semaine, a de larges marges de manœuvres. Et il a tenu à le faire savoir en organisant pour son premier acte de politique étrangère, à Caracas, une réunion du Comité de défense des droits du peuple palestinien qui a rassemblé une cinquantaine de pays. Maduro a renouvelé le “soutien absolu" du Venezuela bolivarien à l'Etat de Palestine et à sa reconnaissance comme membre à part entière de l'ONU. “Nous allons continuer la lutte pour la reconnaissance intégrale de la Palestine", a-t-il expliqué, soulignant que son gouvernement continuera à appuyer, “à n'importe quel prix", la cause du peuple palestinien. Cette réunion a été l'occasion pour les Palestiniens d'inaugurer le siège diplomatique de l'Etat de Palestine dans la capitale vénézuélienne. Maduro a promis aux Palestiniens de les accompagner dans la défense de leur souveraineté, pour activer la solidarité internationale et pour que la Palestine devienne rapidement un pays à part entière, après le premier vote par 130 pays de la résolution 67/19 conférant le statut d'observateur à l'ONU. Jorge Valero, ambassadeur du Venezuela à l'ONU, est, pour sa part, revenu sur la conversion par Israël de Gaza en “prison à ciel ouvert la plus grande du monde" et la poursuite criminelle de la politique d'occupation et de colonisation en Cisjordanie, avec l'emprisonnement de 5.000 citoyens palestiniens, dans “l'impunité totale". La résolution du Comité a demandé à ses Etats membres d'établir des relations diplomatiques avec l'Etat de la Palestine, faisant de 2014, l'année de solidarité avec la Palestine. D. B Nom Adresse email