Le tribunal a, quant à lui, statué en sa faveur en le relaxant pour faute de preuves tangibles. C'est dans climat tendu que s'est ouvert, en fin d'après-midi de ce mardi, le procès de B. A., un collégien d'à peine 17 ans, devant le tribunal criminel de Tiaret. A ce dernier, surnommé Maradona pour son attachement au football, il est reproché d'avoir contribué à l'apologie du terrorisme. A la barre, il a plaidé non coupable en insistant, avec un sang-froid notable, sur sa passion pour le football et son dévouement pour ses études. Répondant aux questions du juge, concernant sa scolarité, le prévenu a décliné avec fierté ses notes qui s'avèrent brillantes. Il adjura le tribunal de le relaxer pour suivre sa scolarité et passer son BEM avec ses camarades. Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public avait requis cinq ans de prison ferme. Le tribunal a, quant à lui, statué en sa faveur en le relaxant pour faute de preuves tangibles. Cependant, le même tribunal avait statué auparavant, dans une affaire portant les mêmes chefs d'inculpation et dans laquelle sont impliqués cinq individus âgés entre 28 et 34 ans, dont l'aîné de B. A., et incarcérés en juin 2012. Devant le tribunal, ces derniers, présumés collaborateurs de B. K., un terroriste de la région activant au centre du pays, ont nié en bloc les chefs d'inculpation retenus contre eux. Le juge avait axé son intervention sur des contacts téléphoniques entre les accusés et le terroriste cité, et ce, en évoquant les objets trouvés en leur possession lors de la perquisition, à savoir des CD, des flash-disks et des documents subversifs. L'avocat général a rappelé dans son réquisitoire que les terroristes du maquis ne sont pas moins nuisibles que ceux qui les soutiennent et les encouragent. Il a requis une peine de 10 ans de réclusion criminelle et une amende de 10 millions de centimes à l'encontre de quatre accusés et cinq ans de prison assortis de 5 millions d'amende pour le cinquième. Les avocats de la défense ont plaidé le non-lieu pour leurs mandants pour non fondements des preuves versées au dossier. Après les délibérations, le tribunal, ayant pris en compte les circonstances atténuantes, est revenu avec un verdict d'un an de prison ferme et un an de prison avec sursis pour quatre prévenus tout en relaxant le cinquième. R. S Nom Adresse email