La situation est provoquée par les hallaba dont le nombre a subitement connu une hausse sensible. Les scènes des longues files de véhicules, vécues auparavant sont réapparues ces derniers jours dans les stations d'essence implantées à travers la wilaya de Aïn Témouchent. Ce qui n'a pas manqué de susciter l'ire des automobilistes, en particulier, les chauffeurs de taxi à l'image de ceux du chef-lieu de la wilaya, Béni-Saf et Hammam Bou Hadjar qui connaissent une crise sans précédent en matière de carburant tous type confondus. Ces derniers n'ont pas manqué d'interpeller les autorités locales afin qu'elles mettent un terme à cette situation qui se répète en prenant des mesures draconiennes à même de dissuader les hallaba qui ont envahi les stations d'essence et qui continuent à pomper de grandes quantités de carburant destinées à être écoulées de l'autre côté de la frontière ouest. La crise a touché aussi bien le mazout que l'essence, et elle a été sérieusement ressentie dans les stations des localités de Emir-Abdelkader qui fait frontière avec la wilaya de Tlemcen, Béni Saf et Sidi Safi où se sont formées d'interminables files d'automobiles. De nombreux chauffeurs de taxi traverseront des dizaines de kilomètres parfois jusqu'à la wilaya d'Oran à la recherche du carburant. Une situation provoquée par les hallaba, dont le nombre a subitement connu une hausse sensible. Généralement, ceux-ci, au volant de grosses cylindrées ou de poids lourds lestés de leurs remorques, se présentent tôt le matin où à une heure tardive pour faire le plein, notamment, de mazout qui connaît une forte demande ces derniers jours. De leur côté, les citoyens ont demandé de limiter la vente de ce produit aux hallaba pour alléger cette pression. “Nous avons pris attache tout récemment avec le secrétaire général de la wilaya pour limiter la vente de carburant à hauteur de 500 DA par véhicule. L'année dernière, cette mesure avait donné de bons résultats. Pourquoi ne pas la renouveler ? C'est une solution qui dissuade les hallaba qui ne vont quand même pas s'aventurer à faire le trajet Maghnia-Aïn Témouchent pour 500 DA de mazout dans leurs réservoirs", affirme l'un des automobilistes. Cette fois-ci, la pénurie a touché même l'essence. “Nous sommes obligés de faire la chaîne durant une longue période, parfois, jusqu'à quatre heures, alors que d'autres vont jusqu'à El-Amria pour s'approvisionner. Est-ce normal ?", s'interroge un autre chauffeur de taxi. M.L Nom Adresse email