Pour Abdelkader Sallat, chargé des études juridiques du parti, les partisans du chef de l'Etat “sont dans l'impasse” “Après dix mois d'agitation dans l'illégalité à coups de millions de dinars puisés dans les deniers de l'état, le mouvement hors la loi, qui a organisé sa rencontre dans la précipitation à cause de la convocation imminente du corps électoral et la nécessité pour le président-candidat d'avoir un comité de soutien, n'a pas réussi à organiser son congrès. Il a seulement adopté une motion de soutien au président-candidat, ce qui nous fait dire que ce conglomérat d'opportunistes, qui se sont bousculés au portillon, ont lamentablement échoué dans leur mission”. C'est en ces termes, qu'a qualifié, hier, Abdelkader Sallat, l'ex-ministre de la Réforme pénitentiaire et chargé des affaires juridiques au FLN, la rencontre du mouvement dit de “redressement”, tenue, jeudi dernier, à l'hôtel El-Aurassi à Alger. Pour Sallat qui s'exprimait, hier, dans une conférence de presse animée au siège du parti à Hydra, en compagnie de Abdesslam Medjahed, porte-parole du parti, “les redresseurs sont tombés dans leur propre piège”. Et pour cause ! “En invalidant les résultats du VIIIe congrès du parti pour revenir aux statuts et aux instances des 7e assises, le mouvement putschiste s'est trouvé dans l'impasse parce qu'il ne bénéficie ni du soutien des membres du comité central du 7econgrès ni de ceux du 8e”, dira-t-il sur un ton ferme, avant d'expliquer : “c'est cela qui les a bloqués et empêchés de tenir un congrès à proprement parler”. Pis, martèle Sallat : “les putschistes qui n'ont aucune existence légale, se retrouvent, malgré toutes les manœuvres, avec Ali Benflis secrétaire général du FLN, bénéficiant du soutien de l'ensemble des instances du parti des 7e et 8e congrès qui accumule les motions de soutien à travers toutes les wilayas pour sa candidature à la présidentielle”. évoquant l'autorisation de la rencontre de l'hôtel El-Aurassi, délivrée par le ministre de l'intérieur, Yazid Zerhouni, Abdesslam Medjahed a déclaré dans une déclaration liminaire à la presse que “cette rencontre tenue dans des conditions chaotiques n'aurait prêté qu'à la dérision, si elle ne s'était tenue avec une autorisation délivrée par le ministère de l'intérieur et des collectivités locales qui a fait fi de la loi organique sur les partis politiques pour s'adonner sur les ordres du président-candidat à une grossière manipulation qui n'a trompé que ses auteurs et ses commanditaires”. L'opinion publique connaît, a estimé Medjahed, “les véritables motivations de cette énième tromperie, et elle sait que le FLN ne peut être mêlé à ce type de mascarade, trop occupé qu'il est à lutter pour la primauté du droit et de la démocratie dans notre pays, fort de l'engagement de ses militants unis derrière sa direction politique légitime issue du 8e congrès”. N. M.