La maison de la culture Ali-Zaâmoum abrite depuis le premier mai dernier “Le panorama du cinéma de la Révolution". Cet évènement a été organisé par la direction de la culture de Bouira, sous le haut patronage du ministère de la culture. Cette manifestation, qui s'achève aujourd'hui, a eu pour but de mettre en exergue le rôle du cinéma algérien dans la révolution. Cette démarche a suscité un engouement de la part de la population, des responsables locaux et des artistes qui ont marqué le cinéma algérien à l'instar de Sid-Ali Kouiret (L'opium et le bâton de Mouloud Maameri, réalisé par Ahmed Rachedi). Dans son allocution lors de la journée d'ouverture, le directeur de la culture a souligné “l'importance" de cet événement qui entre dans le cadre des festivités du cinquantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. Par la suite, il a retracé le parcours du cinéma révolutionnaire en démontrant le vrai visage destructif de l'armée française pendant la guerre de Libération et les affres subies par la population algérienne (les tortures, les assassinats collectifs, la déportation des populations..). Le cinéma français de cette époque était un cinéma qui “faisait l'éloge du colonialisme". Durant ces journées sur le panorama du cinéma révolutionnaires, il a été projeté plusieurs films suivis de débats. Parmi ces projections on peut citer : L'opium et le bâton, Patrouille à l'est, Chronique des années de braise, La bataille d'Alger, Hors-la-loi et Ben Boulaïd. La maison de la culture fut aux couleurs du septième art tout au long de ce rendez-vous et dans le hall une exposition avec des affiches et photos de films révolutionnaires exposées aux côtés des œuvres du poète et écrivain Mohamed Adda. Par ailleurs, un hommage a été rendu à de grandes figures du cinéma algérien, notamment Sid Ali Kouiret, Bahia Rachedi, Hattab Benyoucef, Benzerrari Hacen, Ammar Laâskri et Mohamed Adjaimi. A D Nom Adresse email