Les membres de la fédération Snapap dénoncent le non-respect des lois de la République et des conventions internationales signées par l'Algérie. Le front social est toujours en ébullition à Béjaïa. C'est le cas à l'Entreprise des travaux routiers (ETR) Béjaïa, mais aussi dans l'enseignement supérieur. A l'ETR pourtant, les tentatives de conciliation, ce n'est pas ce qui a manqué, a-t-on déploré. En effet, bien que des accords aient été conclus entre la Fédération SGP Sintra et les partenaires sociaux (Union de wilaya et Union locale de Béjaïa), lors de la réunion, qui a eu lieu le 2 avril dernier, à Alger, en vue d'un règlement définitif de la crise, “rien ne s'est encore concrétisé sur le terrain", à ce jour, ont déploré, dans une déclaration, les syndicalistes de l'ETR. Ils accusent ouvertement le DG de cette entreprise d'être derrière cette situation de blocage. Ce dernier refuserait “de mettre en application ces accords", a indiqué la section syndicale de l'ETR, affilié à l'UGTA. L'accord prévoit, a-t-on rappelé, le payement des salaires (avec un planning de récupération), la mise en place d'une commission d'enquête et le retrait des plaintes judiciaires, en plus de la prise en charge des autres revendications socioprofessionnelles. Les travailleurs, qui ont observé 11 mois de grève, réclamaient, quant à eux, le départ de leur DG, lequel s'obstinerait “à éterniser un climat d'instabilité au sein de l'entreprise pour des raisons inavouées", lit-on encore dans le document, distribué à la presse. Les travailleurs de l'ETR n'écartent pas la possibilité de revenir à la grève pour faire valoir leurs droits. Dans le secteur de l'enseignement supérieur, la Fédération Snapap de Béjaïa, dénonce, dans un communiqué, les atteintes à la liberté syndicale, après que les travailleurs du campus Aboudaou de l'université aient été “empêchés" de tenir leur assemblée générale pour installer leur syndicat. Les membres de la fédération dénoncent le non-respect des lois de la République et des conventions internationales signées par l'Algérie. Comment ? En “refusant d'accorder une autorisation pour la tenue d'une AG des travailleurs du pôle Aboudaou afin d'installer un syndicat autonome". Il s'agit, a-t-on déploré, d'une atteinte aux libertés syndicales. Notons que ces travailleurs ont observé, mardi et mercredi derniers, deux jours de grève, suivis d'un sit-in devant le rectorat pour “appeler au respect des libertés syndicales et à la prise en charge réelle de leur plateforme de revendications". M. O Nom Adresse email